La région Grand Est (re)crée des emplois : top 15 des métiers qui recrutent

L’embellie se poursuit sur le front de l’économie et de l’emploi régional dans le Grand Est. Selon les derniers chiffres de l’INSEE, l’emploi salarié du Grand Est progresse pour la deuxième année consécutive et la région a gagné 11 500 l’année dernière. Cet effectif a bondi de + 1,0 % en 2017 après avoir déjà progressé de + 0,7 % en 2016.

L’emploi salarié progresse dans la plupart des départements, principalement dans le Bas-Rhin et le Haut-Rhin, qui regroupent 40 % des emplois du Grand Est, ainsi que dans la Marne.

Autre bonne nouvelle, le taux de chômage perd 1,3 point et s’établit à 8,6 %, comme la moyenne de métropole. Le recul est visible dans tous les départements et dans l’ensemble des zones d’emploi de la région.

Plus de 172 000 prévisions d’embauche en 2018

De son côté, Pôle emploi estime à plus de 172 000 le nombre de recrutements déjà effectués ou à venir en 2018, selon l'enquête annuelle sur les besoins de main-d’œuvre (BMO) réalisée en partenariat avec le Crédoc. Le plus haut niveau observé au cours des neuf dernières vagues de l'enquête BMO.

Des prévisions qui font un bond spectaculaire par rapport à 2017(+16,8%) avec près d’un quart des entreprises qui envisagent de recruter (24,6 %). Les projets de recrutements permanents (ou non saisonniers) représentent un potentiel de 103 778 embauches.

Top 10 des métiers qui recrutent

L’emploi dans la construction renoue avec la croissance pour la première fois depuis 2009 (2 100 créations nettes d’emplois l’année dernière) tandis que l’emploi intérimaire se maintient à haut niveau pour la troisième année consécutive. Le tertiaire (hors intérim) continue lui aussi de se développer, timidement dans le commerce, mais avec une embellie dans l’hébergement-restauration et les services aux entreprises.

L’emploi industriel voit enfin la fin de ses difficultés. Depuis le début des années 2000, plus de 150 000 emplois industriels ont été détruits dans le Grand Est. En 2017, l’érosion s’est poursuivie avec une perte de 1 800 salariés, mais la situation semble toutefois s’améliorer au cours de l’année, avec même la création de quelques dizaines d’emplois fin 2017. Plus précisément, parmi les secteurs industriels qui relèvent la tête, seul l’agroalimentaire crée des emplois : 600 créations nettes en un an.

Dans la région, en 2018, les métiers recueillant le plus grand nombre d’intentions d’embauches sont ceux de viticulteurs, arboriculteurs salariés, cueilleurs, d’agents d’entretien de locaux et de professionnels de l’animation socioculturelle.