Ingénieur : une profession à l'abri du chômage
Aucun souci de débouchés pour les ingénieurs. Ils sont recherchés dans tous les domaines d'activité et dans toutes les fonctions, notamment par les grandes entreprises. On frôle même la pénurie dans certains secteurs.
Dans la cote d'amour des employeurs, les ingénieurs ont retrouvé une place de choix. L'embellie amorcée depuis trois ans s'est en effet poursuivie en 2007 grâce à un meilleur contexte économique et à la course à la compétitivité que se livrent les entreprises. En l'absence de statistiques officielles, difficile toutefois d'avancer un chiffre précis concernant le volume des recrutements. Mais Alexandre Xiradakis, directeur marketing du site Ingenieur-emplois.com, est formel : "Le nombre de postes à pourvoir n'a cessé de croître ces dernières années. On parle de 30.000 à 40.000 offres d'emploi par an destinées aux ingénieurs."
Principaux bénéficiaires de cette conjoncture favorable : les quelque 30.000 jeunes qui obtiennent le titre d'ingénieur tous les ans. Ainsi, en 2006, 68% ont décroché leur premier emploi en moins de deux mois, contre 54 % en 2004, selon l'enquête annuelle du Conseil national des ingénieurs et scientifiques de France (CNISF) publiée en juin 2007 portant sur la situation des 602.000 ingénieurs diplômés en activité au 31 décembre 2006.
"Les personnes diplômées d'une école d'ingénieurs sont parmi les profils les plus recherchés actuellement, confirme Nicolas Vermesch, directeur général adjoint du cabinet de recrutement Michael Page. Ces experts de la technique, tantôt chercheurs, tantôt concepteurs, tantôt chefs d'orchestre, tantôt commerciaux, sont appréciés notamment pour leur rigueur et leurs capacités managériales. De fait, ils sont prisés dans tous les secteurs d'activité (industrie, bâtiment, banque, assurances, informatique, audit...) et dans toutes les fonctions de l'entreprise (recherche, développement, fabrication, finance...)", précise-t-il. Près de la moitié d'entre eux sont employés dans des grands groupes comptant plus de 2.000 salariés, principalement en région parisienne (44 %).
Mais les personnes sorties d'une école d'ingénieurs ne sont pas les seules à exercer le métier. "Elles ne représentent qu'un tiers environ du million de salariés occupant des fonctions de cadres techniques en entreprise dans le secteur privé", explique Chantal Darsch, chargée d'études au Comité d'études sur les formations d'ingénieur (Cefi). Avis donc aux titulaires de diplômes universitaires scientifiques de niveau bac+5, qui ont une sérieuse carte à jouer vu les besoins actuels des entreprises. "On observe des tensions dans certains secteurs comme l'industrie ou le BTP, même si la situation est moins dramatique qu'en Allemagne où la pénurie sévit", note Nicolas Vermesch. Jadis boudés par les recruteurs, les diplômés de la filière universitaire sont en effet de plus en plus courtisés. Enfin, les autodidactes et les techniciens (diplômés d'un DUT) ne sont pas en reste puisqu'ils peuvent, eux aussi, accéder au poste d'ingénieur par le biais de la promotion interne.
> Lire la suite du dossier sur le Parisien Emploi
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