Faudra-t-il bientôt payer pour entrer dans Paris ?
Rome, Londres et d'autres villes européennes ont déjà mis en place ce système pour désengorger les axes routiers et réduire la pollution. Si Paris s'y refuse pour le moment, l'idée pourrait bien refaire surface.

Depuis 2003 à Londres il faut s'acquitter d'une taxe de 11,50 livres pour circuler dans le centre de Londres entre le lundi et le vendredi de 7h à 18h. Ce péage urbain a été mis en place pour lutter contre les embouteillages et pour réduire la pollution. Pas de barrière ni de péagier le système est régulé grâce à des panneaux estampillés d'un C blanc sur fond rouge ainsi que de caméras de lecture des plaques d'immatriculation.
Stockholm ou Milan lui ont emboîté le pas mais pour le moment Paris s'y refuse. Anne Hidalgo avait affirmé en octobre dernier ne pas vouloir d'un tel dispositif "qui interdise aux habitants de la banlieue d'entrer dans Paris", d'après Les Echos. Même si par moments, le serpent de mer revient dans les débats. Anne Hidalgo a tout de même chargé trois de ses adjoints de travailler sur le sujet preuve que la mairie n'y est pas totalement opposée.
Des dispositifs efficaces à Milan et Stockholm
Dans les autres villes du monde le dispositif semble efficace. A Milan par exemple où l'expérimentation de 2008 a été pérennisée les résultats sont plutôt bons : le nombre de véhicules a baissé de 15 % dès la première année puis de 31 % entre 2011 et 2012. Conséquence logique : la qualité de l'air a été améliorée de façon nette : les émissions de suie ont diminué de près d'un tiers dans la zone de restriction et une baisse de 9 % du dioxyde de carbone présent dan l'air a été enregistrée. L'Italie a aussi équipé Rome et des zones à trafic limité dans 38 agglomérations. A Stockholm aussi la mise en place d'un péage urbain s'est avérée productive. Le péage actuel repose sur un système de détection et de facturation automatisée et fonctionne les jours ouvrés. Le trafic routier a été réduit de 22 % dès la première année.
D'autres systèmes sont à tester
D'autres dispositifs moins contraignants peuvent aussi être mis en place. Dans plusieurs villes européennes on privilégie des interdictions ou des restrictions pour certains véhicules dans des zones aménagées. A Paris, la circulation alternée les jours de pollution ne donne pas de résultats notables. Les transports en commun gratuits restent une solution mais qui sera difficile à financer.
(istockphoto.com/PeopleImages)
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