En colocation, la part de salariés est plus importante que celle des étudiants
La colocation n'est plus une solution de logement réservée aux étudiants ! Le dernier baromètre du site Appartager.com nous apprend que la proportions de salariés en coloc serait plus importante que celle des étudiants. Ces nouveaux profils traduisent une situation économique compliquée pour une grande part de la population.

Vous pensiez que la colocation, c'est un lieu de fête étudiantes et de rencontres façon « L’Auberge Espagnole » ? C’est fini ! Aujourd’hui, la colocation, c’est surtout la solution la moins chère pour se loger pour les étudiants... comme les salariés. C’est en tout cas ce que dévoile le dernier baromètre du site Appartager.com. Au premier trimestre 2017, la majorité des personnes (45 %) vivant en colocation ont plus de 25 ans et sont supérieurs au nombre d’étudiants (40 %). Les retraités ne représentent, pour leur part, qu’un pourcentage très faible des colocataires français.
Le profil type du colocataire
Début 2016, l’âge moyen du colocataire se situait à 26 ans, tandis qu'aujourd’hui, il en a 27. En effet, la part des jeunes de 21-25 ans vivant en colocation a baissé passant de 42 % en 2016 à 37 %. Les 18-20 ans connaissent la même baisse passant de 23 % à 18 % des colocataires tandis que la proportion de 26-40 ans connaît une augmentation dépassant les 9 % ! Ces hausses provoquent une vraie évolution dans le profil du colocataire « type » d’aujourd’hui.
Les loyers bien plus chers en région parisienne
Bien que la population de colocataires soit vieillissante, le budget mensuel moyen consacré au loyer n’a pas augmenté. Leur âge pourrait laisser penser qu’ils ont un niveau de vie plus élevé, mais ce n’est pas le cas. Celui-ci est passé de 506 à 488 euros alors que le prix des loyers ont augmenté passant de 461 à 463 euros. Cependant, cette moyenne dépend du lieu d'habitation : en Ile-de-France, une colocation vous coûtera 604 euros quand à Toulouse vous dépenserez 408 euros et 402 euros à Nantes. Sans grande surprise, c’est Paris la ville la plus chère du pays, mais aussi la plus convoitée devant Lyon et Bordeaux.
Alors, qu’est-ce-qui explique l'élargissement de la population en colocation à des âges plus avancés ? Tout simplement l’aspect économique. Les préoccupations des actifs en colocation seraient donc les mêmes que celles des étudiants ! En effet, on estime qu'une chambre en colocation coûte en effet 30 % moins cher qu’un studio. Et quand 42 % des colocataires déclarent « ne pas avoir les moyens d’habiter seul », tout s’explique.
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