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Comment les cadres perçoivent la transformation numérique ?

Par • Mis à jour le , publié en octobre 2016

Aujourd'hui, 7 cadres sur 10 utilisent leurs outils numériques plus de trois heures par jour, et plus d'un tiers d'entre eux le font en dehors de leur temps de travail. Mais pas question d'instaurer le devoir de se déconnecter, jugent-ils.

Comment les cadres perçoivent la transformation numérique ?

La transformation numérique ne touche pas toutes les catégories socio-professionnelles de la même façon. Chez les cadres et les chefs d'entreprises, l'utilisation des outils numériques est massive. 81% des cadres ont recours aux outils numériques plus de 3 heures par jour, selon l'étude du cabinet Eléas publiée le 24 octobre dernier sur "Les pratiques numériques des actifs en France en 2016". Le constat de l'enquête est formel, la digitalisation du travail est un phénomène qui se généralise. . D'autre part, 44% des cadres et 61% des chefs d'entreprise utilisent les outils numériques en dehors de leur temps de travail. C'est nettement plus que la moyenne française (37%).

Pour les cadres, la transformation numérique est synonyme de progrès...

La digitalisation du monde du travail est perçue comme un progrès pour plus de 6 cadres sur 10 :

  • En termes de souplesse des horaires de travail (pour 69% des chefs d'entreprise, et 53% des cadres)
  • En termes de transformation des missions (pour 59% des cadres)
  • En termes d'opportunités professionnelles (pour 55% des chefs d'entreprise)
  • En termes d'acquisition de nouvelles compétences

Certes, la numérisation amène aussi quelques questionnements, mais force est de constater que cela ne concerne qu'une petite minorité : 15% des cadres perçoivent les outils numériques comme une source de stress et 1 cadre sur 10 voit la transformation numérique comme une menace pour son emploi dans un horizon de trois ans.

> Le numérique facteur de compétitivité pour les cadres

Mais doit aussi être encadrée par les entreprises

L'intrusion massive du numérique dans le monde du travail a bien évidemment des impacts sur la vie personnelle des salariés. Le brouillage des frontières entre vie professionnelle et vie privée, au détriment de cette dernière, est régulièrement cité. Et les entreprises ne semblent pas prendre la mesure du problème. En effet, selon l'étude, 4 actifs sur 5 estiment que leur société reste trop passive et n'intervient pas pour limiter l'usage des outils numériques hors du temps de travail. Et pourtant, il existe une forte demande en termes de régulation de ces technologies. En effet, plus 75% des cadres et des chefs d'entreprises souhaiteraient voir la mise en place de plus de limitations (contre 62% des actifs en général). Pour autant, pas question d'instaurer le devoir de se déconnecter. "Les cadres ne souhaitent pas forcément un arrêt total des messageries, le soir ou le week-end. Ce type d'interdiction met à mal leur autonomie ; ils ne veulent pas être corsetés par un accord", précise Xavier Alas Luquetas, fondateur d’Eléas.

Les cadres sont aussi demandeurs d'accompagnement de la part de leur direction. La transformation digitale induit en effet de nouvelles méthodes de travail et peut aussi induire un stress, autant de défis que les cadres souhaitent aborder sereinement, avec le soutien de leur entreprise.

> Code du travail : le droit à la déconnexion fait consensus

Des premières avancées à l'initiative des entreprises

Certaines entreprises (Réunica, Renault, Thalès, Total, BNP Paribas) ont bien compris l'enjeu de la révolution digitale et les problèmes d'hyperconnexion qui en découlent. Des accords ont déjà été signés, à l'image de Réunica. En effet, l'assureur prévoit le blocage des messageries électroniques la nuit et le week-end (du vendredi soir au lundi matin), tout en réaffirmant que ses salariés n'ont pas à utiliser les outils numériques hors de leur temps de travail. C'est en ce sens que va la loi El Khomri, puisqu'elle rend obligatoire l'introduction de la notion de droit à la déconnexion lors des négociations annuelles, mais n'impose pas la prise de mesures spécifiques. En effet, si aucun accord n'est trouvé à l'issue des négociations annuelles, la loi El Khomri laisse à l'entreprise l'initiative d'élaborer une charte de bonne conduite. Pour Xavier Alas Luquetas, la loi Travail incite "les entreprises à se saisir de cette occasion pour mettre en place une véritable politique de bien-être au travail en entreprise, incluant ce droit à la déconnexion".

> 10 entreprises qui favorisent la déconnexion de leurs cadres

 

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