Comment savoir si je suis fait pour le métier d'agent de sécurité
Un métier qui nécessite de nombreuses compétences humaines !

Loin du cliché du vigile ou du colosse à gros bras, le métier d’agent de sécurité évolue et ne se résume pas à une image répressive. Ouvert à toutes et à tous, il nécessite un ensemble de qualités et, en particulier, des savoir-être insoupçonnés. Vous ne le savez peut-être pas vous-même, mais vous réunissez probablement nombre de ces capacités ! Et n’oubliez pas, tout s’apprend !
Faire preuve de sang-froid
L’agent de sécurité ne doit jamais céder à la panique ou à la colère, même en cas d’agression physique ou verbale, de mouvement de foule ou de malaises. Son objectif ? Assurer l’ordre mais aussi la sécurité du public. Dans un magasin, lors d’un événement sportif ou encore au sein d’une entreprise, l’agent doit se maîtriser afin d’adopter les bons réflexes en cas d’incident. Le sang-froid, ce n’est pas seulement contenir ses émotions. Cela veut également dire que l’agent doit être réfléchi et capable d’analyser la situation, dans le but de prendre rapidement une décision.
Avoir le sens de l’observation
Pour être efficace dans ses missions, un sens de l’observation pointu est indispensable à l’agent de sécurité. Sur le qui-vive, il est apte à détecter un risque ou une attitude suspecte d’un simple coup d’œil. Il ne doit pas se laisser distraire et doit rester concentré en permanence.
Etre présentable et sociable
Dans la grande majorité des cas, l’agent est employé par une société privée afin d’assurer la sécurité d’un lieu ou d’un événement. Il représente son entreprise auprès des clients par un comportement et une tenue irréprochables. En fonction de leur affectation ou de leur spécialité, les agents portent souvent un costume ou bien l’uniforme de leur employeur. Ils doivent savoir rester souriants et courtois, mais aussi disponibles et à l’écoute. Lors d’un événement culturel, par exemple, ils ont la capacité d’orienter le public à la recherche d’un point d’information ou, dans un magasin, d'indiquer les horaires d’ouverture.
En plus d’être sociable, l’agent de sécurité est aussi un peu psychologue. Loin de l’image de la brute ! Une situation peut rapidement dégénérer si elle n’est pas gérée avec finesse. Le tout est donc de savoir dialoguer !
Etre autonome et proactif
L’agent de sécurité, seul ou en équipe, reçoit des consignes pour sa mission. Or, il y a la théorie et la pratique ! Une fois sur le terrain, il doit rester à l’affût de tout comportement « suspect » et rester vigilant aux éventuels dysfonctionnements. En cas d’incendie, par exemple, il aide le public à évacuer les lieux. En plus de garder son sang-froid, l’agent doit suivre les plans de sécurité et les procédures, certes, mais aussi être force de proposition. Encore une fois, sa mission est d’assurer la protection des personnes : il ne faut pas attendre les ordres de sa hiérarchie pour réagir ! Le maître-mot de l’agent de sécurité : l’anticipation.
L’agent respecte à la fois les consignes du client, de son employeur mais sa profession est aussi encadrée par la loi (n° 83-du 12 juillet 1983) : être proactif, c’est donc savoir faire la part des choses et prendre la bonne décision au bon moment.
Etre en bonne condition physique
Si le métier est ouvert à tous, une bonne condition physique est tout de même essentielle à l’exercice du métier d’agent de sécurité au vu des conditions et des horaires de travail. En fonction de sa spécialité, il effectue, en effet, des rondes ou tient son chien lorsqu’il est agent cynophile. Quand il travaille dans un magasin ou qu’il assure la sécurité à l’entrée d’un site lors d’un événement sportif ou culturel, il est en station debout pendant de longues heures. Il peut travailler de jour comme de nuit, par tous les temps !
Vous pensez remplir toutes ou certaines de ces qualités ? 15 000 postes sont à pourvoir dans le cadre d’un événement sportif majeur en 2024. Après une formation de 106 heures, vous pourrez obtenir une carte temporaire spécialement créée pour les futurs agents, la « carte surveillance grand événements ». A la fin de validité de la carte (le 30 septembre 2025), il sera possible d’exercer cette activité de manière durable, sans limitation de compétence, après un complément de formation.
Crédit photo : luismolinero@stock.adobe.com
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