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45% des emplois créatifs situés en Ile-de-France

Par Flavien Chantrel • Mis à jour le 5 février 2015 à 12h07, publié en octobre 2011

Plus de 300 000 emplois dits créatifs sont implantés en Ile-de-France. Une richesse qui contribue "fortement à son attractivité internationale", selon l'Insee.

"Les secteurs industriels trouvent leur origine dans la créativité individuelle, la compétence et le talent. Ils offrent des potentialités de création de richesses et d'emplois à travers le soutien et l'exploitation de la propriété intellectuelle". Se basant sur cette définition un peu barbare, l'Insee a mené une étude en Ile-de-France sur ces emplois créatifs. Première conclusion de l'Insee : les industries créatives représentent pas moins de 309 000 emplois en Ile-de-France, soit 5,5% de l'emploi francilien, contre 1,9% seulement en Province. Paris et les Hauts-de-Seine capitalisent plus de 75% de ces emplois.

Des employés jeunes et fortement diplômés

Seconde conclusion de l'étude, les actifs créatifs sont globalement plus jeunes que dans les autres secteurs d'activités. Sans surprise, dans le secteur de l'édition des jeux vidéo, plus de la moitié des employés ont moins de 35 ans. Les créatifs sont également plus diplômés : "44% ont obtenu un diplôme de 2ème ou 3ème cycle contre 27% en moyenne". A l'inverse, dans les métiers de la pub et du spectacle vivant, un actif sur quatre n'a pas le baccalauréat. Si les femmes sont bien représentées dans les métiers de l'édition (56%) et de la publicité (51%) elles ne sont que 28% à travailler dans le secteur des jeux vidéo.

Un secteur précaire
La flexibilité apparaît également comme une dominante des métiers créatifs. Ainsi 62% des actifs ont un CDI, contre 80% des emplois dans la région. Le taux de CDD s'élève par exemple à 23% dans l'audiovisuel et à 28% dans le spectacle vivant. Une situation qui s'est accentuée ces dernières années avec le "recours croissant à l'externalisation des activités", souligne l'Insee.

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