Opératrice / Opérateur back office du secteur bancaire

Acteur incontournable du monde de la finance, l’opérateur back office du secteur bancaire (code ROME C1302) reste pourtant dans l’ombre du trader. En effet, celui-ci a pour mission, loin de l’agitation des salles de marché, d’être un support administratif et comptable au front office.

L’opérateur back office évolue dans un monde fortement informatisé, où les actions peuvent sembler monotones, mais où la moindre erreur peut entraîner une forte perte financière pour l’entreprise. De ce fait, l’opérateur back office est amené à valider des opérations dont les montants dépassent la centaine de millions d’euros.

D’autre part, l’opérateur back office communique avec de nombreux interlocuteurs internes comme le middle office, le front office, ou encore la direction, ainsi qu’avec des interlocuteurs externes.

Il est possible de retrouver le métier d’opérateur back office sous l’appellation de gestionnaire back office.

La fonction d’opérateur back office est accessible dès le niveau bac +2, à condition d’avoir effectué une première expérience professionnelle dans le secteur bancaire. En outre, des diplômes tels qu’un BTS banque, conseiller de clientèle, un BTS négociation et digitalisation de la relation client (NDRC) ou encore un BTS management commercial opérationnel (MCO) sont tout à fait adaptés au métier.

Cependant, comme nous l’avons évoqué précédemment, il est conseillé aux candidats de poursuivre leurs études. Ces derniers pourront alors valider des diplômes de niveau bac +3 ou de niveau bac +5.

Ainsi, une licence professionnelle assurance, banque, finance, un BUT techniques de commercialisation (TC) ou encore un BUT gestion des entreprises et des administrations (GEA) pourront permettre aux candidats de poursuivre leurs études et de valider par la suite, un master banque, finance, comptabilité, un diplôme d’écoles de commerce, un diplôme d’école d’ingénieur ou encore un diplôme d’IEP.

Les profils de candidats recherchés sont souvent titulaires de diplômes de niveau bac +4, voire bac +5. Les formations les plus prisées sont donc les formations d’école de commerce avec spécialisation en finance, les instituts d’Administration des Entreprises, IAE ou filière gestion, finance, économie, les écoles d’ingénieurs type diplôme d’ingénieur en mathématiques financières ou encore les masters professionnels en banque-finance ou comptabilité, contrôle de gestion (tels que le master DESCF ou le master MSTCF) et contrôle des activités de marchés financiers.

La profession d'opérateur back office est également accessible avec un diplôme de niveau bac +2 en commerce, gestion ou banque (type GEA).

Néanmoins, il convient de noter que le métier s’est fortement spécialisé ces dernières années. Dorénavant, il est fortement conseillé aux candidats d'obtenir une licence professionnelle marchés financiers : métiers du back office ou bien une licence professionnelle assurance, banque, finance, spécialité : gestion d’actifs financiers back et middle office, avant de se lancer sur le marché de l'emploi.

Si vous souhaitez devenir Opérateur back office du secteur bancaire, découvrez en détail toutes les informations qui vous permettront d’accéder au métier.

• Enregistrer les transactions et les mouvements financiers de l’entreprise ou de la structure.
• Respecter et suivre les instructions de règlement et de livraison.
• Vérifier la conformité des actions commerciales conclues en salle de marché et prendre les mesures correctives nécessaires.
• Gérer les ordres de paiements.
• Informer les clients et les investisseurs.
• Transmettre un reporting à sa direction.
• Établir les déclarations légales auprès du Trésor Public et de la Banque de France.
• Participer à l’évolution des systèmes d’information bancaire et à l’amélioration des procédures.

• Le métier d'opérateur back office permet d'avoir une vision globale du macrocosme financier.
• Le monde de la banque offre toujours de larges débouchés et des perspectives de carrière intéressantes.
• Le salaire de l’opérateur back office est plutôt attractif, notamment en fin de carrière.

• Il s'agit d'un métier stressant aux tâches répétitives. En effet, la moindre erreur peut avoir de lourdes conséquences, l’opérateur back office doit donc rester concentré malgré la répétition de ses tâches.
• Celui-ci a donc beaucoup de responsabilités, ce qui peut engendrer beaucoup de pression.
• L'emploi systématique de l'outil informatique peut se révéler pénible sur le long terme.

L’opérateur back office est avant tout un professionnel rigoureux, organisé, à l’aise avec les chiffres.

De plus, la moindre erreur ou le moindre retard sur la normalisation d’une transaction financière peut avoir de coûteuses conséquences. Il faut donc aussi savoir gérer son stress et garder son calme en toute circonstance.

Une bonne capacité d’adaptation est aussi nécessaire, qu’il s’agisse des outils (systèmes informatiques) ou des règlements, la profession est en perpétuelle évolution. Attention donc, à ne pas se laisser distancer.

Du fait du grand nombre d’interlocuteurs avec lesquels l’opérateur back office est amené à s'entretenir, ce dernier doit posséder un grand sens de la communication et du relationnel.

Enfin, la maîtrise de l’anglais est un atout non négligeable, si ce n’est une condition sine qua non à l’exercice de la profession.

L'opérateur ou le gestionnaire du back-office en banque gagne en moyenne entre 28 000 et 35 000 euros bruts par an (soit environ entre 2 300 et 2 900 euros bruts par mois). Le salaire de ce spécialiste de la finance et de l'informatique va aussi dépendre de sa spécialisation au sein du secteur bancaire.

Pour l'opérateur du back-office junior, le salaire commence entre 25 000 et 30 000 euros bruts par an (soit entre 2 000 et 2 500 euros bruts par mois).

Avec les années d'expérience, le salaire de l’opérateur back office senior peut aller jusqu'à 3 500 euros bruts par mois. Selon l'étude de rémunération du cabinet de recrutement Michael Page, certaines spécialités sont mieux payées que d'autres, comme la spécialité concernant les marchés par exemple.

Salarié dans le secteur de la banque et de la finance, l'opérateur back-office touche aussi des compléments financiers qui lui permettent d'augmenter son salaire. En outre, celui-ci peut avoir des primes de résultats ou un 13e mois. L'opérateur back office a également accès à d'autres avantages financiers.

Les missions de l’opérateur back office peuvent sembler répétitives. Cependant, celui-ci a de grandes responsabilités et il est indispensable qu’il reste concentré sur ses tâches malgré la monotonie.

L’opérateur back office, après plusieurs années d'expérience, est souvent amené à prendre la responsabilité de l’équipe back office, mais il peut aussi évoluer vers un poste du middle office ou vers un poste comptable.
Certains opérateurs back office poursuivent également leur carrière professionnelle dans des cabinets de conseil, dans lesquels ils exercent des missions de consulting (amélioration des systèmes d’information bancaires des back office notamment) auprès des banques et des ESN (entreprises de services du numérique).

Les opérateurs back office du secteur bancaire exercent principalement leurs fonctions dans des sociétés boursières et d’investissement, des établissements bancaires et financiers, dans des cabinets de conseil ou encore dans des sociétés de conseil et de gestion du patrimoine.