Animatrice / Animateur périscolaire

L’animateur périscolaire (code ROME G1203) assume un rôle polyvalent auprès des enfants. Il est chargé de les accueillir avant et après l’école, ainsi que durant la pause méridienne. Il les occupe en orchestrant différentes activités, ludiques, artistiques, éducatives ou sportives, adaptées à chaque tranche d’âge. Il endosse aussi un rôle de médiateur entre l’école, la famille et les enfants, suivant attentivement l’évolution de chacun et favorisant la communication avec les parents.

C'est une personne dynamique, patiente et créative, dotée d'une aisance relationnelle. L'animateur périscolaire se distingue par sa capacité à conduire des groupes et à planifier des projets socio-éducatifs. Bien plus qu’un amuseur, il joue un rôle crucial en éduquant et en favorisant l’épanouissement global des enfants.

Ce professionnel est employé par des structures périscolaires, des associations ou des collectivités territoriales, pour lesquelles il intervient le matin, le soir et éventuellement pendant la pause déjeuner. De ce fait, il est courant qu'il soit employé à temps partiel.

Pour accéder au métier d’animateur périscolaire, plusieurs diplômes dans les domaines de l'animation, de l'éducation ou de la petite enfance sont envisageables. Cependant, certaines structures bénéficient de normes, impliquant une réglementation professionnelle définie au niveau national, régional ou local. Des diplômes spécifiques sont alors requis. Les normes peuvent varier, mais il s'agit souvent d'avoir un CPJEPS AAVQ (Certificat professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport mention animateur d’activités et de vie quotidienne), accessible après le baccalauréat, ou un BUT Carrières Sociales (bac+3) avec une option en animation sociale et socioculturelle.

Pour devenir animateur périscolaire, plusieurs parcours de formation sont possibles, adaptés à différents niveaux d’études.

Après l'obtention de son baccalauréat, l'étudiant qui souhaite exercer ce métier peut se diriger vers le CPJEPS AAVQ (Certificat Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport, mention Animateur d’Activités et de Vie Quotidienne). Ce cursus sur une année permet d'obtenir un diplôme de niveau 4. Il s'agit de la voie la plus directe vers la profession. Il est également possible d'opter pour une formation universitaire avec le BUT Carrières Sociales, option animation sociale et socioculturelle.

Les candidats plus jeunes peuvent passer le BAFA (Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur), accessible dès 16 ans. Ce diplôme permet d'acquérir une première expérience professionnelle pendant les vacances scolaires.

En outre, avec un diplôme de niveau CAP et 60 jours d'expérience professionnelle bénévole, il est possible de suivre un cursus de 8 à 24 mois en BEATEP (Brevet d’État d’Animateur Technicien de l’Éducation Populaire).

Les missions de l'animateur périscolaire sont :

• Accueillir les enfants et les familles.
• Encadrer et surveiller un groupe d’enfants.
• Imaginer des activités ludiques, sportives, artistiques et éducatives adaptées à chaque tranche d'âge (ateliers pâtisserie, activités manuelles, jeux de ballon-prisonnier, chorale, etc.).
• Construire, préparer, mettre en œuvre et gérer l'aspect pratique des animations.
• Assurer le développement physique, psychologique et affectif des enfants (les encourager à s'ouvrir aux autres, développer leur dextérité, etc.).
• Veiller à la bonne dynamique de groupe.
• Évaluer les temps d'animation.
• Appliquer et contrôler les règles de sécurité.
• Maîtriser les méthodes et les outils pédagogiques.
• Participer à des actions de formation.

• L’animateur périscolaire rencontre une grande variété de situations et organise des activités très diverses. Ainsi, il n'y a pas de monotonie dans son quotidien.
• Ce professionnel tire une satisfaction de contribuer au bien-être et au développement des enfants. La dimension pédagogique est très gratifiante.
• L'animateur périscolaire bénéficie d'un grand nombre d’interactions. Il exerce avec les enfants, collabore avec l'équipe éducative et fait le lien avec les familles. C'est idéal pour ceux qui aiment le lien social.

• La profession d’animateur périscolaire implique des horaires décousus, car il s'agit de s'occuper des enfants avant et après l'école.
• Les salaires, notamment en début de carrière, sont peu attractifs. Les contrats étant proposés à mi-temps, cela peut engendrer des revenus mensuels très faibles.
• L'animateur périscolaire doit supporter le bruit et l'agitation des enfants, le métier est parfois épuisant. De plus, certains enfants présentent des troubles qui peuvent être difficiles à gérer.

Pour devenir animateur périscolaire, les qualités humaines sont aussi importantes que les compétences.

D'abord, il faut avoir une bonne maîtrise des techniques pédagogiques et être apte à concevoir des projets socio-éducatifs. Des capacités à garantir la sécurité des enfants, à gérer les aspects pratiques et à évaluer les comportements sont également essentielles.

Du côté des qualités personnelles, la patience, l’empathie et la créativité sont des atouts majeurs pour créer un environnement éducatif stimulant. Être à l’écoute et faire preuve d’adaptabilité face aux imprévus sont aussi des qualités indispensables. La bienveillance, la communication claire et la passion pour l’éducation complètent le profil idéal de l’animateur périscolaire.

Un(e) Animateur périscolaire perçoit en moyenne 21 621 euros bruts annuels, ce qui correspond à un salaire mensuel net de 1 433 euros. Pour un profil senior, les salaires proposés peuvent atteindre 23 600 à 29 100 euros bruts annuels, soit environ 1 565 à 1 929 euros nets par mois, voire plus, selon les circonstances.

L’animateur périscolaire évolue au sein d’établissements éducatifs, en général des écoles primaires. Ses horaires de travail sont basés sur le rythme scolaire, puisqu’il effectue ses missions en dehors des heures de classe, soit le matin, entre midi et deux et le soir. Il est placé sous la responsabilité de la direction de l’établissement ou de la structure périscolaire. Il collabore étroitement avec les enseignants et les équipes éducatives pour imaginer les activités qui seront adaptées au public. Au quotidien, il peut être accompagné par un autre animateur, car la loi impose un animateur pour 14 à 18 enfants (cela varie selon l'âge des enfants). Il entretient également des relations professionnelles avec les familles des enfants. C'est un métier avant tout basé sur les échanges.

L’animateur périscolaire, après plusieurs années d'expérience, peut accéder à des postes avec davantage de responsabilités au sein des structures périscolaires, tels que coordinateur d’activités ou responsable pédagogique. Par la suite, des perspectives de promotion vers des fonctions de direction d’établissement éducatif ou de coordination au niveau administratif sont envisageables. Cependant, la plupart des évolutions de carrière nécessitent des formations complémentaires ou des certifications permettant de faire valoir son expérience. En obtenant de nouveaux diplômes, l'animateur périscolaire peut accéder à des postes de médiateur ou d'éducateur spécialisé dans le sport, le social ou la culture.

Les animateurs périscolaires exercent en tant que salariés du privé ou en tant qu'agents contractuels de la fonction publique. Ils peuvent être recrutés au sein des associations de la branche ÉCLAT (métiers de l'Éducation, de la Culture, des Loisirs et de l'Animation), de collectivités territoriales, d’établissements scolaires, ou encore au sein d’organismes spécialisés dans l’éducation et l’animation. Les mairies, centres de loisirs et écoles constituent des employeurs potentiels. De rares animateurs optent pour le travail en tant qu’indépendants, proposant leurs services à diverses structures en fonction des besoins ponctuels.