Aide auxiliaire de puériculture

L'aide auxiliaire de puériculture est un métier que l'on peut confondre avec l'auxiliaire de puériculture, pourtant ce sont deux professions différentes. L'aide auxiliaire est parfois désignée par « agent de puériculture », ou encore « aide en crèche ». Ce métier n'a pas de code ROME associé, car il n'est pas réglementé, et ne s'obtient pas avec un diplôme d'État. On parle plutôt d'un poste qui vient en support, en appui, dans les diverses structures accueillant des enfants, telles que les maternités, les haltes-garderies, les centres de PMI, les crèches…
L'aide auxiliaire ne fait pas de soins médicaux à la différence de l'auxiliaire de puériculture diplômée, ou de la puéricultrice (diplôme infirmier). Sa mission porte plutôt sur l'hygiène, mais aussi le confort et la sécurité des jeunes enfants dont elle a la charge. Elle assiste également les professionnels plus qualifiés au quotidien pour le change, les repas, les activités et l'entretien des espaces communs.

Pour devenir aide auxiliaire de puériculture vous n'avez pas besoin d'un diplôme obligatoire. Vous pouvez l'exercer sans qualification particulière. C'est pourquoi il est facilement accessible. Vous pouvez ainsi rejoindre le secteur de la petite enfance sans diplôme d'État.
Avoir un CAP Accompagnant Éducatif Petite Enfance (AEPE) pourra cependant se révéler utile notamment au moment de l'entretien d'embauche, ou toute autre formation en hygiène. De plus, une expérience auprès d'enfants peut être demandée (baysitting), lors de certains entretiens.

Vous pouvez tout à fait envisager le poste d'aide auxiliaire de puériculture comme premier emploi dans le secteur de la petite enfance. Ou bien pour une reconversion dans ce domaine.
Aucune formation n'est obligatoire pour faire ce travail, néanmoins il est préférable d'avoir suivi un parcours de formation portant sur les soins, la petite enfance, l'univers de la santé… Cela pourra vous faciliter l'accès au poste d'aide auxiliaire de puériculture. Par exemple, vous pouvez préparer la formation de CAP AEPE ou Accompagnant Éducatif Petite Enfance, qui vous permettra d'apprendre les bases fondamentales du développement de l'enfant, ou des compétences de sécurité, soins, santé, dans le quotidien de l'enfant.
Des formations courtes (organisées par France Travail ou des centres de formation) existent également.
Si vous êtes en reconversion professionnelle, sachez aussi que certains employeurs peuvent vous proposer une aide : c'est-à-dire un suivi en interne, ou un contrat de professionnalisation.

Que ce soit en maternité, milieu associatif ou hospitalier, ou crèche, l'aide auxiliaire de puériculture exerce son emploi sous la responsabilité d'un professionnel médical ou paramédical. Elle travaille en équipe pour exercer ses diverses missions au quotidien :

• Accueil de l'enfant et du ou de ses parent(s)
• Soins aux bébés et jeunes enfants (change, toilette, repas)
• Surveillance de l'état de santé général de l'enfant
• Animation d'activités et jeux
• Support auprès des auxiliaires de puéricultures et puéricultrices
• Entretien du matériel et des locaux

Ces missions témoignent de l'importance du rôle de l'aide auxiliaire de puériculture dans le quotidien des enfants pour leur offrir un environnement sécurisant et bienveillant.

• Un métier gratifiant sur le plan humain : le fait d'être au contact des jeunes enfants, de participer à leur bien-être quotidien, d'être au plus proche de leurs activités apporte un enrichissement humain indéniable.
• Une place essentielle : l'aide auxiliaire de puériculture occupe une place centrale dans l'équipe et auprès des parents, par son rôle de soutien essentiel, ce qui est valorisant.
• Des environnements de travail divers : en milieu hospitalier, crèche, halte-garderie, voire au domicile des enfants.

• Un rythme de travail chargé : la journée peut être intense, suivant les différents soins et besoin des enfants et nourrissons, ce qui crée une certaine fatigue.
• Un manque de reconnaissance : la profession d'aide auxiliaire de puériculture se trouve régulièrement confondue avec d'autres métiers.
• Des horaires variables : en fonction de l'endroit, l'aide auxiliaire peut commencer tôt et finir tard, voire travailler les week-ends et jours fériés.

L'aide auxiliaire de puériculture travaille en équipe pluridisciplinaire. Il (ou elle) doit donc savoir bien communiquer et avoir des compétences relationnelles, ainsi que le sens de l'écoute, que ce soit avec ses collègues ou avec les parents.
Pour être efficace, cette profession requiert aussi le sens de l'observation. Bien sûr, il faut apprécier la présence et le contact des jeunes enfants, ce qui implique une grande patience, et de l'empathie.
Pour les soins apportés aux enfants, une rigueur, une parfaite connaissance des règles d'hygiène sont nécessaires. Avoir une bonne condition physique est un plus, en raison du rythme intense du métier.

En début de carrière, un(e) Aide auxiliaire de puériculture peut prétendre à un salaire brut annuel compris entre 21 621 et 21 800 euros, ce qui équivaut à un salaire mensuel net entre 1 433 et 1 445 euros. Pour un profil plus confirmé, ce salaire peut atteindre 25 000 à 30 800 euros bruts par an, c'est à dire 1 657 à 2 042 euros nets par mois, ou plus, selon les circonstances.

L'aide auxiliaire de puériculture travaille au sein d'une équipe pluridisciplinaire : elle côtoie les parents des enfants bien sûr, mais aussi les auxiliaires de puériculture, les puéricultrices, des médecins, ainsi que d'autres métiers du médical ou du paramédical.
Quant aux lieux dans lesquels elle peut exercer son métier, ils sont variés. Les crèches et toutes les structures d'accueil du petit enfant, haltes-garderies, mais aussi les maternités, et les centres de protection maternelle et infantile (PMI).
Ses supérieures peuvent être l'éducateur ou éducatrice de jeunes enfants, l'infirmière puéricultrice ou l'auxiliaire de puériculture. Ce métier comporte parfois des gardes, ou des journées décalées.

Certes, le métier d'aide auxiliaire de puériculture ne nécessite pas de diplôme d'État à l'entrée. En revanche, il peut représenter une marche vers une évolution professionnelle. Avec quelques années d'expérience en poche, l'aide auxiliaire puériculture pourra accéder s'il le souhaite, à une formation qualifiante d'aide-soignant ou d'auxiliaire de puériculture.
Dans certaines structures, il est également possible de se spécialiser, dans un domaine spécifique de la petite enfance. Une reprise d'études est envisageable, ou une reconversion professionnelle en tant qu'éducateur de jeunes enfants, ou encore d'infirmier, suivant le parcours d'études choisi.

Les aides auxiliaires de puériculture travaillent dans différentes types de structures. Leur point commun ? Elles sont toutes reliées au secteur de la petite enfance et à la santé comme les crèches, les haltes-garderies, les hôpitaux, les services de maternités ou de néonatologie, les cliniques, les PMI, les centres sociaux, les associations d'aide à la famille, etc.
Il peut s'agir du secteur public, via les collectivités territoriales, ou du secteur privé, avec les structures médicales privées, entreprises de garde à domicile.
Les agences d'intérim proposent également des postes en intérim, pour le renfort d'équipes par exemple.