JO 2024 de Paris : 11 jobs accessibles même sans qualification

Selon les estimations du comité des Jeux Olympiques (Cojo), près de 150 000 emplois existants ou à créer seront ouverts aux franciliens tout particulièrement de 2021 à 2024. Mais concernant certains secteurs, des offres sont accessibles dès à présent. Quels sont les secteurs concernés ? Quels emplois accessibles quand on est sans qualification ? ParisJob fait le point.

La construction

Près de 11 700 offres d'emplois dans le secteur de la construction seront ouverts aux candidats d'ici 2021. De nombreux postes de ouvrier non qualifiés de second oeuvre, de conducteurs d'engins ou de techniciens bâtiment qui ne nécessitent pas de compétences particulières sont notamment proposés.

L'organisation des JO

Evènementiel, sécurité privée, transports, les Jeux Olympiques de Paris auront besoin de bras sur ces trois domaines. En effet, près de 78 000 offres d'emplois chercheront preneur entre 2021 et 2024. Agent de sécurité, runners, agent d'accueil, employés de service, ... autant de métiers ouverts aux personnes sans diplôme.

Le tourisme

L'hôtellerie-restauration et le tourisme en général sont à la recherche de 60 000 candidats. De nombreux métiers comme serveur, employé de musée, aide cuisine, femme de chambre ne demandent peu ou pas de qualification particulière. C'est le moment de tenter sa chance !

Objectif : viser les publics éloignés de l'emploi

Le Comité d'organisation revendique un travail inédit à l'échelle d'un événement comme les Jeux olympiques, qui doit permettre aux acteurs de l'emploi d'anticiper les besoins en formation. Durant la campagne de candidature de Paris, une précédente étude du CDES en 2016 chiffrait les emplois dans une fourchette variant entre 119 000 et 247 000, sur une période plus longue (2019-2034). Plusieurs chantiers emblématiques des JO, comme le village des athlètes et le centre aquatique (Saint-Denis) ou le village des médias (Le Bourget) sont situés en Seine-Saint-Denis, département de France métropolitaine le plus jeune et avec le plus fort taux de pauvreté. Les professionnels ont signé une charte dans laquelle est fixée un objectif globalisé et moyen de 10 % des heures travaillées pour les publics les plus éloignés de l'emploi.  Cette charte vise aussi à "promouvoir l'accès à la commande publique et privée pour les TPE/PME", les structures de l'économie sociale et solidaire (ESS), de l'insertion et le secteur du handicap, "en visant au moins 25% du montant global des marchés". Une volonté qu'avait également affirmé Afaf Gabelotaud, adjointe au Maire de Paris, spécialiste des questions d'emplois.

(GettyImages/valentinrussanov).