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Industrie navale : un millier d’embauches chaque année, à tous niveaux

Par Rozenn Perrichot • Publié le

Ouvriers, techniciens, ingénieurs... Dans les dix prochaines années, un millier d’embauches annuelles sont prévues dans le secteur naval.

Industrie navale : un millier d’embauches chaque année, à tous niveaux

Clap de fin demain soir pour le salon Euronaval 2018, le plus important salon naval militaire au monde. Au-delà des discussions d'affaires, de la présentation d'innovations et de cycles de conférences, l’événement qui se tient au parc des expositions du Bourget est avant tout une vitrine de choix pour le secteur. Pour autant, malgré des perspectives de croissance plus qu’engageantes, la profession peine à recruter.

Entre 1 500 et 2 000 postes à pourvoir chaque année

Chaque année, la filière qui emploie 42 000 personnes et génère 9,5 milliards d'euros de chiffres d'affaires, compte aujourd’hui entre 1 500 et 2 000 postes à pourvoir. Un besoin criant de main d’œuvre qui va aller en grandissant étant donné les récentes commandes de nouveaux paquebots au port de Saint-Nazaire. Les chantiers navals peuvent se réjouir d’une activité à plein régime jusqu’en 2026, au moins. Dans le même temps, la signature du « contrat du siècle » (achat de 12 sous-marins par l’Australie, pour 38 milliards d’euros) assure plusieurs décennies d’activité aux industriels français.

Techniciens, ingénieurs, électronicien, soudeur, mécanicien, chaudronnier…

Les postes à pourvoir concernent tous les niveaux et les manques de profils se font ressentir dans tous les domaines. Dans un récent article du journal Le Monde, Dominique Sennedot, le directeur du futur « campus des industries navales » qui s’ouvrira au cœur de Brest début 2019, liste les métiers en tension : « électronicien, soudeur, usineur, mécanicien, mécatronicien, chaudronnier, conducteur de travaux, emménageur, qualiticien… ». Hervé Guillou, président du Groupement des industries de construction et activités navales (Gican) et PDG de Naval Group, évoque quant à lui dans les pages économiques du Figaro, des difficultés à recruter principalement des ouvriers et techniciens de niveau Bac et Bac +3.

Des besoins qui relèvent principalement de l'industrie, et concernent les géants du secteur, même s’il n’y a pas que de grosses entreprises qui ont besoin de recruter. Les ETI et les PME jouent un rôle essentiel. Les start-ups ont elles aussi besoin de monde, même si ce n’est pas forcément sur les mêmes compétences.

Recruter sans faire l’impasse sur les compétences

Pour autant, toujours dans le quotidien Le Monde, M. Sennedot admet que si la France veut fournir les équipements vendus aux pays étrangers, il va falloir « élever [le] niveau en nombre et en compétences ». Car, « construire un navire, c’est compliqué, rappelle Bernard Pouliquen, vice-président de la région Bretagne en charge de l’enseignement supérieur, dans le même journal. Il faut des compétences particulières, l’utilisation du numérique devient prégnante, et les métiers se sont beaucoup digitalisés. Il y a également une montée en compétences spectaculaire liée à l’électronique embarquée ». Autant de métiers et d’aspects de diversité et de modernité, notamment avec la montée en puissance du numérique, qui ne sont pas assez connus du grand public et des nouvelles générations.

Mais avant toutes choses, Il faut résoudre un problème plus vaste : l'inadéquation entre les formations existantes et les besoins des industriels.

Le Grand ouest se retrousse les manches

Écoles, universités, industriels et collectivités se sont mobilisés dans le Grand ouest pour honorer les commandes des chantiers navals, en inaugurant notamment des cursus où formation, recherche et industriels français vont fonctionner ensemble.

Exemple parmi tant d’autres, début 2019, s’ouvrira donc à Brest le campus des industries navales baptisé « Totem ». Une initiative menée par des industriels du secteur (Naval Group, Chantiers de l’Atlantique, Thales, etc.), les régions Bretagne, Normandie, Pays de la Loire et Nouvelle Aquitaine, mais aussi le gouvernement. Tout un panel de formations y sera dispensé, qui conduira directement à l’emploi.

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