Scieur carrotteur

Peu connu et relativement récent, le métier de scieur carotteur (code ROME F1704) répond à de nouveaux besoins dans les secteurs de la rénovation, de la déconstruction et de la démolition douce (microdémolition). Les compétences des « chirurgiens du béton » sont notamment requises pour découper des murs, en conservant leur structure, retirer le dallage d’une salle, ou encore effectuer des carottages de sol, pour la pose ou le remplacement de piliers. C’est un métier qui demande une bonne condition physique, car les différentes interventions impliquent souvent des opérations de déblayage, de chargement/déchargement de matériaux, et de manutention du matériel de démolition. Initialement, aucune formation n’existait pour ce métier, tout reposait sur la formation sur le terrain. Depuis, le métier a évolué, s’est structuré, des formations se sont développées, et les équipements ont évolué. L’évolution des outillages et de l’organisation en amont ont permis de grandement améliorer les conditions de travail.

• BEP Métiers de la Construction et de la Sécurité.
• BEP Métiers du Bois et de l’Aménagement.
• BEP Réalisation d’Ouvrages du Bâtiment en Aluminium, Verre et Matériaux de Synthèse.
• BEP Réalisation d’Ouvrages de Métallerie.
• BEP Techniques de l’Architecture et de l’Habitat.
• CAP Constructeur en Ouvrages d’Art.
• CAP Constructeur en Béton Armé du Bâtiment.
• CAP Maçon.
• CAP Métallier.
• Formations obligatoires : Habilitation à scier en sécurité et le Certificat de qualification professionnelle (CQP) scieur carotteur béton.

Les BEP et CAP pertinents pour le métier de scieur carotteur peuvent être dans des domaines tels que la construction, le génie civil, ou même spécifiquement liés à la découpe et au perçage de matériaux. Cependant, il est important de noter que l’obtention d’un BEP ou d’un CAP peut être un point de départ pour entrer dans le domaine, mais les formations de niveau supérieur et les certifications professionnelles spécifiques sont souvent nécessaires pour se perfectionner.

Autrefois maîtrisé uniquement sur le terrain, le métier de scieur carotteur exige désormais des formations de niveau 3 (niveau CAP), compte tenu de la complexité des outils et des nécessités théoriques et sécuritaires. Il existe deux formations professionnelles pour les scieurs carotteurs : l’Habilitation à scier en sécurité sur 49 heures, axée sur la gestion des risques, les règles de sécurité et l’analyse de structures. Et le Certificat de Qualification Professionnelle (CQP) scieur carotteur béton, d’une durée d’un an, permettant de perfectionner les compétences techniques et théoriques indispensables dans ce secteur.

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Le scieur carotteur joue un rôle essentiel dans les secteurs de la construction et du génie civil. Ses missions consistent à réaliser des découpes précises et à effectuer des carottages pour extraire des échantillons de matériaux. Il interprète les plans, prépare les équipements, et opère des machines spécialisées en respectant les normes de sécurité. Ses travaux permettent d’analyser la composition des matériaux, de vérifier la solidité des structures, et d’assurer la conformité aux exigences de construction. Le scieur carotteur collabore étroitement avec les autres professionnels du chantier pour contribuer à la qualité, la sécurité et la durabilité des projets.

• Le scieur carotteur maîtrise des compétences spécialisées en perçage et découpe précise, ce qui lui confère une expertise recherchée dans la construction et les travaux de génie civil.
• Ce métier offre une diversité de projets, des constructions aux chantiers de rénovation, permettant de maintenir l’intérêt professionnel.
• En fournissant des carottes et des découpes pour les analyses de matériaux et les tests, le scieur carotteur joue un rôle crucial dans la qualité et la sécurité des structures construites.

• Le scieur carotteur est exposé à des tâches physiquement exigeantes, comme le maniement d’équipements lourds, ce qui peut entraîner des tensions musculaires et des risques de blessures à long terme.
• Les chantiers de construction peuvent parfois présenter des conditions difficiles: bruit, poussière, espaces restreints, conditions climatiques. Ce qui peut rendre l'activité parfois inconfortable et stressante.
• Manipuler des outils de coupe puissants et travailler autour de structures en construction comporte des risques de blessures. Les protocoles de sécurité doivent être appliqués.

Une expertise pointue dans l’utilisation de machines de découpe, de perçage et de carottage est essentielle pour réaliser des travaux avec précision. La capacité à interpréter les plans et à comprendre les attentes est cruciale pour obtenir les résultats escomptés. La patience et la persévérance sont nécessaires pour manipuler des équipements lourds et dangereux. Il faut faire preuve de persévérance pour travailler dans des environnements parfois exigeants. Une sensibilisation à la sécurité est primordiale pour éviter les accidents. La communication efficace avec l’équipe de construction et l’aptitude à résoudre des problèmes techniques sont des qualités cruciales dans ce métier.

Le scieur carotteur peut gagner un salaire brut annuel situé entre 21 000 et 27 000 euros. Cela représente une rémunération brute mensuelle entre 1 750 et 2 250 euros. Le salaire médian en France pour le métier de scieur carotteur est d'environ 2 000 euros par mois.

Un scieur carotteur débutant peut prétendre à un salaire moyen d'environ 1 750 euros bruts par mois. Il n'existe pas de grille salariale définie pour ce métier relativement récent. L'employeur fixe donc librement la rémunération attribuée à ses salariés. Il peut par conséquent proposer un salaire inférieur à l'estimation moyenne. Un profil expérimenté pourra faire valoir ses compétences professionnelles et négocier son salaire à la hausse. Celui-ci peut atteindre 27 000 euros bruts par mois, soit un salaire net de 1 755 euros. Le scieur carotteur senior peut également devenir chef d'équipe, ce qui lui donne plus de responsabilités, mais aussi une rémunération plus conséquente. Il peut choisir de se spécialiser dans les métiers de la rénovation ou de la démolition. Le salaire est généralement fixe, mais des parts variables peuvent venir le compléter. Ainsi, en fonction de l'entreprise qui l'embauche, le scieur carotteur peut bénéficier d'une prime de participation ou de chantier. Un véhicule et un téléphone professionnel peuvent aussi lui être fournis afin d'améliorer ses conditions de travail et son salaire moyen parfois bas. C'est un métier recherché, pour lequel il existe une véritable demande.

Le scieur carotteur évolue principalement sur les chantiers de construction, exposé aux conditions extérieures. Les contraintes physiques sont significatives, impliquant le maniement d’équipements lourds et la réalisation de tâches répétitives. Les horaires dépendent des projets et peuvent être irréguliers mais ils correspondent souvent à des plages horaires de jour. Les interactions sont fréquentes avec les membres de l’équipe de construction, les superviseurs et les ingénieurs. Les défis résident dans la nécessité de maintenir une précision rigoureuse, de respecter les protocoles de sécurité et de gérer les imprévus sur le chantier. L’environnement bruyant et la manipulation d’outils de coupe puissants ajoutent aux difficultés rencontrées, exigeant une concentration constante.

L’évolution professionnelle pour un scieur carotteur peut être diversifiée. Après avoir accumulé de l’expérience et maîtrisé les compétences de base, il peut aspirer à des postes de supervision ou de gestion au sein d’une équipe de découpe et de perçage. En développant une expertise technique, il pourrait se spécialiser dans des domaines spécifiques de la découpe, comme les matériaux composites ou les technologies avancées. De plus, il peut envisager de devenir formateur dans des centres de formation professionnelle ou de participer à des projets de recherche et développement pour des entreprises spécialisées. Une autre voie pourrait être de créer sa propre entreprise de découpe et de perçage.

Les opportunités d’emploi pour les scieurs carotteurs sont principalement proposées par des petites entreprises sous-traitantes actives dans le secteur du BTP, où ils jouent un rôle crucial dans la préparation des matériaux de construction. Des postes sont également ouverts dans le domaine de l’armée, plus précisément dans le génie civil, où les scieurs carotteurs contribuent aux travaux d’infrastructure. Les collectivités locales offrent également des débouchés pour ce métier, car elles sont impliquées dans divers projets de construction et d’entretien. Les employeurs varient donc des entrepreneurs indépendants aux entités gouvernementales, offrant une gamme d’opportunités dans différents domaines.