Responsable développement durable

Dans une entreprise, le responsable développement durable est garant de la politique environnementale, sociale et économique de la société qui l'emploie. Appelé aussi responsable RSE (code ROME M1402), ce professionnel est souvent rattaché à la Direction de l'entreprise ou au service Communication/Marketing. Il accompagne les décideurs dans leurs choix stratégiques pour une meilleure prise en compte du développement durable dans toutes les activités : concevoir des produits éthiques, des emballages recyclables, promotion de la diversité, télétravail, etc. Il veille aussi à la mise en place de ces bonnes pratiques au sein des différents services de l'entreprise, et dans ses relations avec fournisseurs et clients. On retrouve généralement le poste de responsable du développement durable dans les entreprises de taille intermédiaire et dans les grands groupes et leurs filiales. S'il n'existe pas de parcours parfait pour devenir responsable RSE, il faut cependant être un manager expérimenté avec une parfaite connaissance de l'entreprise où il évolue.

Bien que ne nécessitant pas une formation initiale spécialisée en développement durable, l’obtention d’un diplôme de niveau I (bac+5) est recommandée. Les masters professionnels tels que le master IMEDD, le management de la RSE, le management environnemental, GREEN, ainsi que les mastères spécialisés (bac+6) comme le MS MCID, le MS International Environmental Management, le MS éco-ingénierie, le MS Management QSE et développement durable, représentent des voies pertinentes. Alternativement, les écoles d’ingénieurs ou les écoles de commerce offrant une option en développement durable constituent une seconde option pour accéder à ce métier.

Le poste de responsable développement durable est accessible aux candidats ayant suivi des études supérieures, avec une orientation vers le management ou les ressources humaines, tels qu’un diplôme d’IEP ou un master universitaire. Ces dernières années, des formations spécifiques au développement durable ont émergé, appréciées des recruteurs pour leur approche opérationnelle dès l’intégration. Des écoles de commerce et des masters (bac + 5) à l’université offrent de tels cursus. Opter pour des stages ou une professionnalisation au sein de services de développement durable ou d’entreprises éthiques sera un atout sur votre CV. De même, un engagement associatif démontrera votre implication en faveur d’un monde plus respectueux de l’environnement.

Si vous souhaitez devenir Responsable développement durable, découvrez en détail toutes les informations qui vous permettront d’accéder au métier.

• Modifier des habitudes de travail enracinées dans le quotidien des collaborateurs peut présenter des défis. Gérer les résistances au changement nécessite une diplomatie exemplaire.
• Le budget consacré au développement durable peut parfois être restreint par rapport aux aspirations des actions envisagées. Il est essentiel de calibrer judicieusement les propositions de changement en fonction des ressources disponibles.
• Le rôle de responsable développement durable peut être exigeant et nécessiter un investissement important en temps.
• Affrontez des défis environnementaux et politiques complexes, exigent des compétences de négociation avancées.
• Travailler dans des environnements difficiles, avec des heures prolongées, est souvent requis pour atteindre les objectifs fixés.

• Être force de proposition dans le cadre du développement durable et constater la concrétisation de ses recommandations représente une source de fierté professionnelle.
• Contribuer à l’évolution de l’entreprise vers une meilleure responsabilité sociale et environnementale est particulièrement gratifiant pour les responsables du RSE, puisqu’il démontre leur impact concret sur la politique globale de l’organisation.
• Ce métier offre une satisfaction particulière à ceux qui accordent une grande importance aux relations humaines, car il implique une collaboration étroite avec divers acteurs au sein et à l’extérieur de l’entreprise.
• Atteindre un poste de responsable développement durable est souvent considéré comme l’apogée d’une carrière réussie dans le domaine du management, symbolisant l’accomplissement professionnel et l’influence positive exercée au fil des années.

• Modifier des habitudes de travail enracinées dans le quotidien des collaborateurs peut présenter des défis. Gérer les résistances au changement nécessite une diplomatie exemplaire.
• Le budget consacré au développement durable peut parfois être restreint par rapport aux aspirations des actions envisagées. Il est essentiel de calibrer judicieusement les propositions de changement en fonction des ressources disponibles.
• Le rôle de responsable développement durable peut être exigeant et nécessiter un investissement important en temps.
• Affrontez des défis environnementaux et politiques complexes, exigent des compétences de négociation avancées.
• Travailler dans des environnements difficiles, avec des heures prolongées, est souvent requis pour atteindre les objectifs fixés.

Le rôle de responsable développement durable requiert une palette variée de qualités et de compétences. Pour mener à bien la transition des pratiques internes, la persévérance et la force de conviction sont des atouts essentiels. Cette évolution, ancrée dans l’éthique, exige également des aptitudes relationnelles développées, incluant l’écoute, la communication et l’argumentation. Être à l’aise à l’écrit et à l’oral constitue ainsi un aspect indispensable pour des interactions efficaces. De plus, l’esprit d’analyse est essentiel pour évaluer les pratiques existantes et proposer des innovations. Ces compétences contribuent à façonner un professionnel apte à relever les défis du développement durable.

Un responsable développement durable perçoit en moyenne une rémunération située entre 40 000 et 50 000 euros bruts annuels, selon les données observées. Cela correspond à un salaire mensuel brut compris entre 3 333 et 4 200 euros (soit entre 2 600 et 3 250 euros nets).

Ce salaire peut varier en fonction de la taille de l’entreprise, du secteur d’activité et de l’expérience du professionnel. Les opportunités s’adressent aux profils juniors, titulaires d’un Bac+5, bien que les candidats expérimentés soient particulièrement recherchés. Leur rémunération dépasse généralement les 60 000 euros bruts annuels et peut même atteindre 100 000 euros bruts annuels pour les mieux rémunérés. La variabilité de la rémunération dépend des responsabilités attribuées, du niveau d’expertise, de la spécialisation et de l’importance du volet RSE au sein de l’entreprise. Par exemple, les sociétés cotées en Bourse, soumises à l’obligation légale de produire un rapport sur le développement durable, sont plus enclines à créer un poste interne dédié.

Une part variable peut aussi être intégrée à la rémunération annuelle du responsable développement durable, liée aux résultats, à l’atteinte des objectifs ou plus largement aux performances financières de l’entreprise, dans le cadre d’une participation ou d’un intéressement aux bénéfices.

L’environnement de travail du responsable de développement durable varient en fonction de la taille et du secteur de l’entreprise. Il peut être intégré au service RSE d’une grande entreprise, travailler pour des organismes publics ou des ONG, ou exercer en tant que consultant indépendant. Les horaires peuvent être réguliers, avec des possibilités d’heures supplémentaires en cas d’urgence. Les déplacements sont fréquents, que ce soit au sein de l’entreprise ou sur des sites de production. La pression est présente en raison des objectifs RSE et de la conformité aux normes environnementales. La collaboration interne et externe, la veille constante et la satisfaction personnelle liée à la contribution aux enjeux sociaux et environnementaux sont des aspects marquants du métier.

Souvent adoptée en seconde partie de carrière, il est possible de demeurer dans la même fonction de responsable RSE jusqu’à la retraite. Cependant, après avoir investi pleinement dans une position pendant plusieurs années, vous pourriez aspirer à développer une nouvelle stratégie de développement durable au sein d’une entreprise qui n’a pas encore embrassé cette orientation. Vous pourriez également viser un poste encore plus ambitieux au sein d’une entreprise de plus grande envergure ou partageant des convictions environnementales plus prononcées. Fort de votre expérience, vous pourriez évoluer vers des rôles tels que directeur général d’une entreprise, directeur d’un cabinet d’audit en responsabilité sociale, ou encore responsable d’une ONG.

La réglementation évolue rapidement dans le domaine de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises. Depuis sa promulgation en 2001, la loi NRE (Nouvelles Régulations Économiques) impose aux entreprises cotées en Bourse d’établir chaque année un bilan social et environnemental. Cette obligation s’applique également aux entreprises de plus de 500 salariés depuis 2012. Les opportunités professionnelles se concentrent principalement dans les entreprises de taille intermédiaire disposant d’un département dédié à la responsabilité sociale de l’entreprise. Dans une moindre mesure, des postes de responsable RSE peuvent également être présents dans toute entreprise soucieuse de sa diversité, de l’égalité hommes-femmes et de l’environnement. Souvent, ces postes se confondent avec ceux de responsables des ressources humaines. Toute entreprise peut également recourir à un cabinet d’audit en responsabilité sociale pour établir un premier diagnostic et formuler des propositions d’amélioration. Les cabinets conseils apprécient souvent les profils juniors.