Inspectrice / Inspecteur des impôts

L’inspecteur des impôts (code ROME K1503) est un cadre de la fonction publique d'État, de catégorie A. Il est rattaché au ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie. Il s'agit d'une profession aux multiples facettes, mais dont l'accès est conditionné par la réussite d'un concours très sélectif.

En effet, l’inspecteur des impôts participe aux travaux de conception, de conseil, d’encadrement et de contrôle lors de missions mandatées par la Direction générale des finances publiques. Il vérifie les déclarations fiscales des entreprises et les déclarations de revenus des contribuables, mais il est aussi en charge du contrôle de l’impôt sur les grandes fortunes.
Enfin, celui-ci est responsable des contrôles fiscaux, il passe donc la plupart de son temps à scruter la comptabilité des particuliers et des entreprises.

Ainsi, comme évoqué précédemment, un niveau bac+3 minimum est requis afin de candidater au concours d’inspecteur des impôts. En outre, les candidats sont très souvent titulaires d’un diplôme supérieur de type master en économie, en droit ou en mathématiques.

L’accès à la profession d’inspecteur des impôts se fait par concours. Il s’agit d’un concours de catégorie A, organisé par le ministère de l'Économie, des Finances et de l’Industrie, et ouvert aux titulaires d’un diplôme de niveau II (bac+3 minimum) sous certaines conditions. Ce concours a lieu annuellement, en externe ou en interne, nationalement, et régionalement.
Il se compose d’une épreuve d’admissibilité. Une note de synthèse sur des questions économiques et financières doit être rédigée et une dissertation sur 8 matières au choix (gestion, mathématiques, droit civil, etc.). À cela s'ajoute une épreuve d’admission au travers d’un entretien avec un jury, exposé oral sur un sujet tiré au hasard, suivie d'une traduction d’un document en langue étrangère.
Ce concours, à l’instar des concours de fonction publique, a un taux de réussite assez bas, du fait du peu de places offertes, et du nombre de candidats s'y présentant.
Après réussite au concours, les candidats deviennent stagiaires et suivent pendant 18 mois une formation complète sur le métier d’inspecteur des impôts. Cette formation a lieu dans l’une des deux écoles nationales des finances publiques, situées à Clermont-Ferrand et à Noisy-le-Grand, à compter du premier septembre de l’année d’obtention du concours, et ce, durant les 12 premiers mois. Les six derniers mois sont consacrés à un stage pratique.

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• Contrôler les dossiers fiscaux et s’assurer de la régularité des déclarations des entreprises et des particuliers.
• Conseiller les usagers et les accompagner dans leurs démarches de gestion fiscale.
• Assurer la régularisation et le recouvrement des sommes à percevoir.
• Superviser la comptabilité des sociétés afin de régler les litiges.
• Lorsque l’inspecteur est spécialisé dans la gestion du patrimoine, notamment sur des problématiques liées à l’impôt sur la fortune (ISF) il peut avoir une mission de gestion du cadastre et de plans fonciers.
• Encadrer une équipe spécialisée composée principalement de contrôleurs des impôts.

• Les missions de l’inspecteur des impôts sont variées et il est possible de passer d’une spécialité à une autre au cours de sa carrière.
• Les perspectives d’évolution sont très intéressantes et la rémunération est attractive.
• En tant que fonctionnaire d’État, l’inspecteur des impôts bénéficie d’une sécurité de l’emploi non-négligeable.

• Le taux d’admissions aux concours est faible, et le niveau de diplôme est de plus en plus élevé chez les candidats.
• Le métier d’inspecteur des impôts souffre parfois d’une image dépréciative qui ne reflète pas la réalité du métier.
• L’inspecteur des impôts doit parfois se déplacer au domicile des personnes contrôlées, bien que les contrôles s’effectuent la plupart du temps à distance.

Les inspecteurs des impôts doivent avoir un goût prononcé pour le droit, la gestion et les chiffres. Rigueur et minutie sont, bien entendu, au cœur de ce métier. L’inspecteur des impôts doit se montrer curieux et organisé afin de se documenter correctement et d’être en mesure de comprendre chaque situation spécifique.

Le sens des relations humaines et de la pédagogie sont aussi des valeurs nécessaires à l'exercice de la profession. D'une part, compte tenu des missions d'encadrement qui réalisées par l'inspecteur des impôts, et d'autre part dans ses rapports directs avec les administrés (professionnels ou particuliers) qui peuvent avoir lieu dans un contexte tendu voir conflictuel (recouvrement, contrôle, etc.) En effet, l’inspecteur des impôts doit être capable de travailler en équipe.

En ce qui concerne les compétences techniques, l’inspecteur des impôts doit avoir une connaissance pointue des règles juridiques et fiscales liées au statut des particuliers et des sociétés.

Le métier d’inspecteur des impôts est régi par des grilles indiciaires. Le salaire dépend donc du nombre d’années d’expérience, et du type de collectivité qui recrute le professionnel. En France, le salaire moyen est d’environ 30 000 euros brut par an pour de telles attributions.

Au début de sa carrière, lorsqu’il entre dans la fonction publique, l’inspecteur des impôts devra passer par une période de stagiairisation. Son salaire sera alors d’approximativement 1 500 euros brut par mois. Son classement à l’issue de la formation déterminera l’endroit où il sera muté.

Après la période de stage, son salaire d’entrée en CDI sera d’environ 1 800 euros brut par mois. Cela représente un salaire net mensuel de 1 400 euros et un taux horaire de près de 12 euros brut. Le salaire net perçu chaque année sera de près de 17 000 euros.

Avec plusieurs années d’expérience, un inspecteur des impôts peut percevoir un salaire d'environ 3 800 euros brut par mois. Cela constitue une rémunération brute annuelle supérieure à 45 000 euros, pour un taux horaire de plus de 24 euros sur 35 heures. Il perçoit ainsi un salaire nettement supérieur à la moyenne des Français. Le salaire n’est pas le seul avantage du métier d’inspecteur des impôts. En effet, en tant que professionnel de la fonction publique, il pourra profiter d’une sécurité de l’emploi absolument incontournable. Certains autres avantages comme les tickets-restaurant peuvent aussi lui être proposés. Dans certaines collectivités territoriales, il sera également possible de prétendre à un 13e mois de salaire.

L'inspecteur des impôts évolue au sein du secteur public, son cadre de travail est donc plutôt stable et l'inspecteur bénéficie d'une sécurité de l'emploi inhérente à son métier. L'inspecteur des impôts travaille principalement dans des bureaux, mais il est parfois amené à se déplacer au domicile ou au siège d'une entreprise afin de régulariser un dossier. En outre, certaines situations peuvent être source de stress pour l'inspecteur.

L’évolution de carrière consiste à l’accession aux grades supérieurs de la fonction publique (inspecteur divisionnaire, inspecteur principal), avec à la clef des fonctions d’encadrement supérieur et des missions de plus en plus complexes et importantes.
Tout au long de sa carrière, l’inspecteur des impôts peut passer d'une spécialité à une autre. Plus rarement, un inspecteur des impôts peut quitter le secteur public et devenir fiscaliste.

L’inspecteur des impôts est un fonctionnaire d’Etat, il exerce donc son métier dans le secteur public auprès de l’administration nationale ou locale, dans des directions départementales des finances publiques par exemple.