Accompagnatrice / Accompagnateur en montagne

L'accompagnateur en moyenne montagne (Code ROME G1201) organise des randonnées d'une ou plusieurs journées, en prévoyant des pauses pour se reposer et se restaurer. Il adapte les parcours en fonction du niveau des participants, afin de garantir une expérience agréable pour tous. En été, il guide les groupes à travers les montagnes, que ce soit sur des sentiers balisés ou en dehors des chemins habituels. L'hiver, il prend le relais dans les paysages enneigés, souvent équipés de raquettes, afin de faire découvrir un autre visage de la montagne.
Il est important de souligner que l'accompagnateur en moyenne montagne ne travaille jamais sur des terrains nécessitant des compétences d'alpinisme, comme l'utilisation de cordes ou de harnais. En fonction des préférences des groupes, il propose également des activités variées telles que la marche nordique, le ski de fond ou le trail. Par ailleurs, sa connaissance approfondie de la faune, de la flore et des paysages lui permet de partager l'histoire et les traditions locales tout au long de ses randonnées.

Pour devenir accompagnateur en moyenne montagne, il est nécessaire d'obtenir le Diplôme d’État d’Alpinisme – Accompagnateur en Moyenne Montagne, qui peut comporter la mention « moyenne montagne enneigée » ou « moyenne montagne tropicale et équatoriale ». Ce diplôme d’État est délivré par le Centre National de Ski Nordique et de Moyenne Montagne (CNSNMM), sous l'autorité du ministère des Sports.

En France, l’accompagnateur en moyenne montagne est un professionnel diplômé qui encadre des randonnées en montagne pour des groupes ou des particuliers, contre rémunération. Contrairement au guide de haute montagne, il ne fait pas appel aux techniques et équipements d’alpinisme.
Pour exercer ce métier, il est impératif de détenir le Diplôme d’État d’Alpinisme – Accompagnateur en moyenne montagne. Ce diplôme atteste que son titulaire est capable de conduire des randonnées en toute sécurité, en évitant les terrains nécessitant des compétences en alpinisme. La formation combine des cours théoriques et des périodes de stage, visant à développer les compétences et la confiance nécessaires pour encadrer des groupes en montagne.
Pour accéder à cette formation et obtenir son diplôme, le candidat doit :

• Avoir au moins 17 ans à la date de début de la formation.
• Être titulaire d’une des certifications de secourisme suivantes : PSC1, AFPS, PSE1, PSE2, AFGSU ou SST, en cours de validité.
• Fournir un certificat médical récent (moins de trois mois) de non-contre-indication à la pratique et à l’encadrement des sports.

Il convient également de souligner que, étant donné l’importance de la sécurité dans ce métier, l'accompagnateur doit renouveler sa formation tous les six ans pour maintenir son diplôme à jour.

Les missions d’un accompagnateur en montagne sont diverses et comportent de nombreuses responsabilités. Parmi les plus importantes, on retrouve :

• Organiser des sorties et sélectionner des itinéraires adaptés à différents publics.
• Encadrer des randonnées en garantissant la sécurité des participants, en tenant compte des conditions météorologiques et du terrain.
• Adapter le parcours aux capacités physiques et aux attentes des randonneurs.
• Sensibiliser les participants à l’environnement naturel et culturel en fournissant des informations sur la faune, la flore et l'histoire locale.
• Créer une expérience conviviale en facilitant les échanges entre randonneurs et populations locales.
• Proposer différentes activités pour enrichir l'expérience du public (marche nordique, ski de fond, raquettes, trail, randonnée VTT, etc.).
• Enseigner la randonnée de manière ludique et accessible, en transmettant les bases de cette activité.

• Travailler en connexion avec la nature : l’accompagnateur en montagne évolue quotidiennement en plein air, ce qui lui permet de rester en parfaite connexion avec la nature et de profiter de paysages exceptionnels tout au long de l’année.
• Grande variété d'activités et de publics : ce métier permet d’interagir avec de nombreuses personnes ayant des niveaux différents. De ce fait, les sorties et les activités ne sont jamais les mêmes, elles s'adaptent aux attentes et au niveau des participants, ce qui évite la monotonie.
• Transmettre des connaissances : en tant qu'accompagnateur, il est particulièrement gratifiant de partager son savoir sur la faune, la flore et l'histoire locale. Cela permet aux randonneurs de découvrir des informations qu’ils ne connaissaient pas.

• Activité physique intense : ce métier implique souvent de longues heures de marche dans des conditions difficiles. Certaines randonnées peuvent être épuisantes, surtout par mauvais temps.
• Responsabilités de sécurité : l'accompagnateur en montagne porte une grande responsabilité, surtout en matière de sécurité. Il doit rester vigilant face aux conditions météorologiques changeantes et savoir réagir rapidement en cas d’incident, ce qui peut être source de stress.

Tout d'abord, ce sportif doit avoir une excellente condition physique pour tenir la cadence, surtout en haute saison, lorsque les activités sont intenses. Connaissant parfaitement la montagne, il maîtrise ses particularités et veille en priorité à la sécurité des randonneurs. Il doit savoir prendre des décisions rapidement et s'adapter à tout type de situation.
En plus de ces compétences physiques, ce guide doit être un très bon animateur pour rendre ses sorties intéressantes et offrir les bonnes informations au moment adéquat. Il sait attirer l’attention, répondre aux questions des participants et utiliser son sens de la pédagogie pour motiver et encourager son groupe.

Le salaire médian annuel d’un accompagnateur en montagne en France est d'environ 23 058 € brut.
Un accompagnateur en montagne salarié dans le secteur du tourisme perçoit en début de carrière un salaire équivalent au SMIC, soit environ 1 802 € brut par mois. Au fil des années, son salaire peut augmenter en fonction de son expérience professionnelle et de ses compétences.
En revanche, lorsqu'il travaille en tant que professionnel indépendant, ses revenus sont directement liés à l’activité. Il peut ainsi toucher entre 170 € et 250 € par randonnée, voire davantage pour des excursions de plusieurs jours. Les salaires des professionnels indépendants varient en fonction de l’expérience, du nombre de participants et de la difficulté des parcours proposés.

L'accompagnateur en moyenne montagne travaille principalement en extérieur, quel que soit le temps, et se retrouve souvent sur le terrain pendant les week-ends et les périodes de congés scolaires. Il organise des sorties de courte durée, des balades d’une journée ou des randonnées plus longues, parfois avec des nuits en refuge ou en bivouac. Dans le cadre de treks, il peut également accompagner des groupes sur des parcours de plusieurs semaines, tant en France qu’à l’étranger. Ce métier exige une grande forme physique, car l'accompagnateur porte souvent du matériel lourd sur son dos. Il doit aussi savoir gérer le stress et les imprévus pour s’assurer du bien-être des participants tout au long de l’aventure.

Le métier d’accompagnateur en montagne offre plusieurs perspectives d’évolution. Il est possible, par exemple, d’obtenir un diplôme d’État de guide de haute montagne pour encadrer des activités plus techniques en altitude. Toutefois, en raison des exigences physiques de ce métier, il n’est pas toujours envisageable de l’exercer toute sa vie. Il existe des opportunités pour se reconvertir dans les offices de tourisme, les établissements hôteliers, la formation, et d’autres secteurs similaires.

L’accompagnateur en montagne peut exercer son métier dans divers environnements. Il peut travailler de manière indépendante, en organisant ses propres sorties, ou intégrer des structures telles que les offices de tourisme, les agences de voyages ou les associations spécialisées. Il peut également intervenir auprès des collectivités territoriales, d'écoles ou de centres de loisirs, en participant à des projets pédagogiques liés à la montagne.