Solier-moquettiste / Solière-moquettiste

Le solier-moquettiste (code ROME F1609) prépare les surfaces et installe des revêtements de sol souples. Au sol, il réalise les étapes préparatoires nécessaires avant la mise en place des revêtements, en effectuant diverses opérations pour garantir la qualité du travail. Il découpe, prépare, pose et colle les revêtements en les adaptant aux dimensions de la pièce, en fonction du matériau utilisé. Mais son travail ne se limite pas à l'aspect technique, le solier-moquettiste est aussi un conseiller. Avec la diversité des matériaux et les tendances du moment, il aide ses clients à choisir des revêtements pratiques et esthétiques. Il fait partie des métiers du second œuvre : il intervient une fois les travaux de gros œuvre terminés pour finaliser et aménager l'espace intérieur d'un bâtiment.

Pour exercer le métier de solier-moquettiste, il est nécessaire de s'orienter, dès la sortie du collège, vers un CAP. Il existe deux options possibles : le CAP peintre-applicateur de revêtements ou le CAP solier-moquettiste. La formation dure deux ans et permet de travailler dans le bâtiment en tant qu'ouvrier qualifié. Cependant, si vous souhaitez évoluer vers des postes avec plus de responsabilités, il est recommandé de poursuivre votre parcours. Un bac professionnel en aménagement et finition du bâtiment est une bonne suite pour se spécialiser davantage. Pour aller plus loin, il est aussi possible d'envisager un BTS en aménagement et finition.

Le métier de solier-moquettiste fait partie des métiers du bâtiment, un secteur qui offre de nombreuses opportunités d’emploi. Pour y accéder, il est nécessaire d’acquérir certaines compétences par le biais de formations spécifiques.
Voici les formations possibles :

• CAP Solier Moquettiste : formation de 2 ans, accessible après la 3ème, qui permet d’acquérir les compétences nécessaires pour poser des revêtements de sols et de murs, aussi bien pour des chantiers intérieurs qu’extérieurs.
• CAP Peintre Applicateur de Revêtements : formation de 2 ans qui prépare à réaliser des travaux de peinture, ainsi que la pose de revêtements muraux et de sols. Ce cursus permet d’apprendre à préparer les surfaces et appliquer des revêtements, tout en respectant les normes de qualité, d'hygiène et de sécurité.
• BP Peinture et Revêtements : diplôme de niveau bac, d'une durée de 2 ans, qui forme les étudiants à la peinture et aux travaux de revêtements. Cette formation permet d'acquérir une technicité avancée pour réaliser des travaux de rénovation et de finition, tout en conseillant les clients sur le choix des matériaux.
• Bac Pro Aménagement et Finition du Bâtiment : formation de 3 ans qui permet de se spécialiser dans l’aménagement intérieur des bâtiments (pose de cloisons, plafonds, revêtements).
• BTS Aménagement et Finition : formation bac +2, accessible après un bac Pro ou un bac STI2D, qui permet d'acquérir des compétences approfondies en aménagement et finition du bâtiment.

Les missions du solier-moquettiste sont les suivantes :

• Analyser les besoins du client et échanger avec l'architecte ou le décorateur pour choisir le revêtement le plus adapté en fonction de l'usage du lieu, du type de sol et du rendu souhaité.
• Commander les matériaux nécessaires, qu'il s'agisse de linoléum, moquette, dalles plastiques ou autres revêtements.
• Préparer les surfaces en effectuant un nettoyage, un décapage ou une mise à niveau à l'aide d'un enduit si besoin.
• Poser le revêtement en réalisant des découpes adaptées aux contours de la pièce, comme les angles, les encadrements de portes et les éventuels obstacles. Il utilise pour cela divers outils comme des cutters, marteaux, agrafeuses ou compresseurs.
• Nettoyer et ranger le chantier une fois l'installation terminée.
• Réaliser ponctuellement de petits travaux complémentaires, tels que des ajustements en peinture ou en électricité.

• Une insertion professionnelle facilitée : grâce à une forte demande dans le secteur du bâtiment, les opportunités d'emploi sont nombreuses. De plus, le métier est accessible dès le niveau CAP, ce qui permet une entrée rapide sur le marché du travail.
• La possibilité de devenir indépendant : avec de l'expérience, un solier-moquettiste peut se mettre à son compte et développer sa propre clientèle. Cette autonomie lui permet de fixer ses tarifs et d'organiser son emploi du temps selon ses préférences.

• Un salaire modeste en début de carrière : comme pour beaucoup de métiers manuels, la rémunération d'un solier-moquettiste est souvent basse au départ. Il faut acquérir de l'expérience et, éventuellement, se spécialiser ou devenir indépendant pour espérer de meilleurs revenus.
• Des conditions de travail physiques exigeantes : ce métier nécessite une bonne condition physique. Le solier-moquettiste passe de longues heures à genoux ou en position inconfortable et doit manipuler des charges lourdes, ce qui peut être éprouvant à long terme.

Le solier-moquettiste possède à la fois des compétences techniques et un sens de l'esthétique aiguisé. Il conseille ses clients sur le choix des matériaux et des couleurs en tenant compte des contraintes du lieu et du rendu souhaité. Son objectif est de proposer un revêtement à la fois pratique et harmonieux.
Ce métier demande également une bonne condition physique. Le solier-moquettiste manipule des rouleaux de moquette, des plaques de linoléum ou encore des dalles, ce qui peut représenter des charges lourdes. Il travaille souvent dans des positions peu confortables, à genoux, accroupi ou en hauteur.
Enfin, il doit faire preuve de disponibilité. Son activité implique de nombreux déplacements, que ce soit pour se rendre sur les chantiers, rencontrer des clients ou récupérer du matériel chez les fournisseurs.

Le salaire du solier-moquettiste varie en fonction de plusieurs facteurs, tels que son expérience professionnelle, son lieu d'exercice et la nature de son emploi. En moyenne, le salaire annuel pour ce métier en France est de 24 375 € brut.
Les débutants commencent souvent avec un salaire d’environ 22 502 € par an, tandis que les plus expérimentés peuvent atteindre 29 992 € annuellement. En outre, le salaire d’un solier-moquettiste peut être complété par une prime de panier, notamment lors de chantiers éloignés de son domicile, ce qui est fréquemment le cas. Cette prime, exonérée de cotisations fiscales, est en moyenne de 9,20 € par jour pour couvrir les frais de repas. Il peut également percevoir des avantages tels qu’un 13e mois ou une mutuelle d’entreprise.
Les soliers-moquettistes employés dans des entreprises de BTP ou ceux exerçant en tant qu’indépendants peuvent voir leurs revenus augmenter grâce à des projets de plus grande envergure.

Le solier-moquettiste est un professionnel des métiers du bâtiment qui intervient principalement sur des chantiers intérieurs, qu'il s'agisse de constructions neuves ou de rénovations. Dans le cadre de son travail, il est fréquemment amené à se déplacer, tant sur les chantiers que dans les magasins de matériaux. Il est en contact avec de nombreux interlocuteurs, comme les clients, les fournisseurs et les autres professionnels présents sur le chantier.
Ce métier exige une bonne condition physique, car le solier-moquettiste passe souvent de longues heures à travailler dans des positions inconfortables, sur des échelles ou à genoux, tout en manipulant des matériaux lourds. Heureusement, le travail se fait principalement à l'intérieur, à l'abri des intempéries. Toutefois, l'utilisation de produits comme les colles peuvent présenter des risques pour les personnes sensibles, ce qui nécessite le port d'équipements de protection. Les horaires de travail peuvent être irréguliers, car ils dépendent des missions, de la complexité des tâches et du délais des chantiers.

Dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, un solier-moquettiste peut accéder à des postes à responsabilités, comme chef d’équipe, s’il dispose d’un niveau bac ou supérieur. Avec un CAP, il se concentrera principalement sur des tâches pratiques et exécutives.
Pour faire évoluer sa carrière, il peut également choisir de se spécialiser, par exemple, dans des domaines comme le médical, où des revêtements spécifiques sont requis, ou encore dans l’utilisation de matériaux ignifugés, désormais obligatoires dans les espaces publics. Il a aussi la possibilité de se lancer en tant qu’indépendant.

Le solier-moquettiste intervient sur divers chantiers de construction. Il peut être employé par une entreprise du BTP ou exercer en tant qu'artisan indépendant.