Mécanicienne / Mécanicien d'armes

Le mécanicien d'armes (code ROME K1701) se charge de l'entretien des systèmes d'armes. C'est également son rôle d'assurer la supervision et la maintenance des différentes armes (lance-torpilles, canons, mitrailleuses) afin qu'elles soient opérationnelles en permanence.

Nous retrouvons généralement le mécanicien d'armes dans les bâtiments de combat et les sous-marins de tout genre.

Le mécanicien d’armes peut par ailleurs effectuer la maintenance et la mise en œuvre de tourelle et affûts de tir d’artillerie, des installations de stockage, de ravitaillement, etc.

Ce métier est indispensable, car les armes et les systèmes d’armes doivent être en état de fonctionnement sans interruption.

De plus, il est à noter que le mécanicien d’armes peut se spécialiser dans certains types d’armement ou de tailles d’armement.

Le niveau minimum de diplôme requis pour devenir mécanicien d’armes est le niveau BEP. Mais il est également possible pour les candidats de rejoindre l’armée et de devenir mécanicien d’armes grâce à un bac ou un diplôme de niveau bac +2.

La formation d'un mécanicien d'armes peut se faire via une filière EILD (Engagement initial de longue durée) ou une filière école de maistrance.

En ce qui concerne, la formation par la filière EILD, le candidat doit se retrouver dans une tranche d'âge située entre 17 et 25 ans et avoir réussi les tests d'aptitude requis par le bureau d'information sur les carrières de la Marine (BICM).

Il doit être de nationalité française et avoir un niveau scolaire variant entre un BEP et un bac +2. Il est ensuite appelé au centre d'instruction naval de Saint-Mandrier après avoir été choisi pour la spécialité MEARM. Celui-ci pourra ainsi signer, après trois jours d'incorporation, un contrat pour une formation de 10 ans au terme de laquelle il sortira mécanicien d'armes.

Concernant la formation par la filière école de maistrance, presque un an après l'obtention du bac, le candidat suivra une formation de 18 semaines à l'école navale de Maistrance à Brest. L'accès à cette formation est possible seulement sur étude du dossier de candidature à remplir dans un centre d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA).

Le futur mécanicien d’armes poursuit ensuite au CIN de Saint-Mandrier pour 4 mois de spécialisation et devient ensuite mécanicien d'armes.

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• Effectuer l’entretien et la maintenance des matériels et des armes de tout calibre.
• Assurer la supervision de la maintenance des systèmes d’armement afin de la garder opérationnels en permanence.
• Vérifier l’état des installations de stockage et de ravitaillement.
• Développer un savoir-faire technique et tactique et prendre part à certaines manœuvres.
• Remplir les missions communes de l’armée, pouvant aller jusqu’à l’engagement au combat si nécessaire.

• Le métier de mécanicien d'armes procure une satisfaction particulière quant à la maîtrise parfaite de la mécanique d'armes extrêmement sophistiquées, telles que celles installées sur les bâtiments de guerre.
• Le secteur de l’armement propose une offre d'emploi notable.
• Le mécanicien d’armes bénéficie d’avantages non-négligeables comme le logement de fonction, les frais de déplacement, etc.

• Le mécanicien d'armes est généralement contraint de travailler dans de petits espaces comme les cales des bateaux dans lesquelles se situent certaines armes comme les torpilles ou les missiles nucléaires.
• Le métier de mécanicien d’armes comporte d'énormes risques. En effet, la manipulation de certaines armes, torpilles ou munition peut être très dangereuse.
• Les nombreux déplacements et la vie dans le régiment peuvent représenter d’énormes freins pour une vie familiale stable.

La majeure partie du travail d'un mécanicien d'armes s'effectue sur les systèmes d'armes. Cela exige donc qu'il ait une excellente compétence en hydraulique, en pneumatique et en automatismes.

Le mécanicien d’armes doit aussi pouvoir faire preuve d'autonomie et d'habileté manuelle. Il doit être bien organisé, méticuleux et avoir l'esprit pratique.

De plus, ce dernier doit être capable de travailler en équipe. En effet, le mécanicien d’armes est amené à travailler en collaboration avec d’autres mécaniciens ainsi qu’avec d’autres corps de métier.

Une bonne gestion du stress est aussi un prérequis, car la manipulation d’objets dangereux ou d’armes demande un certain sang-froid.

Pour finir, une bonne condition physique est nécessaire pour effectuer les missions du mécanicien d’armement. En outre, celui-ci peut porter de lourdes charges au quotidien et passer de longues heures dans des positions inconfortables.

En début de carrière, un(e) Armurier peut espérer toucher un salaire annuel brut de 23 640 euros, ce qui correspond à un salaire mensuel net de 1 567 euros environ. Pour un profil plus aguerri, ce montant peut atteindre 26 196 à 28 080 euros bruts par an, c'est à dire 1 737 à 1 862 euros nets par mois, voire plus, suivant les contextes.

Les conditions de travail du mécanicien d’armes peuvent être difficiles, car celui-ci est amené à travailler dans un environnement bruyant dans lequel la température peut être élevée.
De plus, certaines manipulations d’armes peuvent s’avérer dangereuses et le mécanicien doit prendre toutes les précautions nécessaires.

Généralement, le mécanicien d'armes, après des années de formation et d'expériences acquises peut avoir accès à des postes d'expert.

Le mécanicien d’armes peut également monter en grade et acquérir de nouvelles qualifications.

Celui-ci peut aussi suivre une formation supplémentaire d’adaptation et se reconvertir dans l’armée de terre après 4 ans d’expérience.

La majorité des postes de mécanicien d'armes est proposée par l'armée (armée de terre, de l’air ou dans la marine).