Consultante / Consultant QHSE

Le consultant Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement (QHSE) assure la sécurité de l’entreprise et améliore les conditions de travail des salariés. Il analyse les éventuels risques d’accidents du travail, de maladies professionnelles, de pollution, d’espionnage industriel, de nuisances sonores. Lors de visites de contrôle des équipements et produits, il vérifie si les installations sont bien conformes et réalise des analyses chimiques dans l'environnement proche du site de production. Il procède à une évaluation et tente d’apporter les solutions les plus adaptées. Il définit alors un plan d’actions et vérifie sa mise en place. Il aide dans les démarches de demandes d'habilitations et d'autorisations à destination des organismes publics.

À noter que selon les postes, le consultant peut être HSE, QSE ou encore SSE (Santé, Sécurité et Environnement) et correspond au code ROME H1302.

En parcourant les offres d'emploi actuelles, on constate que l'écrasante majorité demandent un niveau d'études bac +5 minimum. Il est donc conseillé d'effectuer des études supérieures pour décrocher soit un diplôme d’ingénieur soit un Master. Côté ingénierie, trois mentions ressortent du lot : ingénieur généraliste, ingénieur QHSE et ingénieur en gestion industrielle. Côté Master, le Master mention Génie Industriel spécialité Risques industriels et maintenance est apprécié, tout comme le Master mention Risques et Environnement.

Les consultants QHSE sont souvent issus d’écoles d'ingénieurs généralistes ou spécialisées dans le domaine d'activité de l'entreprise ou du 3ème cycle universitaire, type Master en QHSE, HSE, maîtrise des risques industriels ou management de la qualité dans le domaine industriel. Selon les emplois visés, une double compétence peut être intéressante : cherchez du côté des DU (Diplômes Universitaires) ou formations professionnelles pour obtenir une double casquette.

Dans le cadre d'une reconversion, des formations intensives entre 6 mois à 1 an existent, telles que la formation diplômante “Responsable système QHSE”. Dans cette optique, il peut être particulièrement intéressant de privilégier un cursus en alternance ou comportant une période de stage conséquente : vous pourrez acquérir une première expérience professionnelle dans le domaine, et construire un réseau professionnel pertinent avec votre futur métier !

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Son rôle transversal implique des missions variées ! On identifie en premier lieu la veille des certifications et normes, qui évoluent constamment en matière de QHSE. Sa première mission chez un client sera de diagnostiquer et d'analyser les processus en place, selon le spectre de son intervention. En effet, le consultant QHSE peut par exemple intervenir uniquement sur l'aspect environnemental chez un client. Il documente son analyse et rédige un rapport afin d'émettre des recommandations et d'établir un plan d’action. Il peut aussi coordonner les efforts dans le but d'obtenir de nouvelles certifications. Est souvent à sa charge de présenter et communiquer en interne la stratégie QHSE mise en place, afin d'obtenir l’adhésion du plus grand nombre de salariés. Enfin, il peut aussi être missionné de réaliser des opérations de contrôle et de suivi.

• Le fait d'exercer un métier clé au sein des entreprises, le travail quotidien prend tout son sens car il œuvre au mieux-être au travail, à la préservation de l’environnement…
• C'est une profession dans l’air du temps, pour laquelle les employeurs recrutent de plus en plus, et dont les valeurs sont assez actuelles.
• La rémunération due cet emploi est souvent attractive.
• Les horaires de travail sont réguliers.

• La mise en oeuvre des plans d’action n'est pas toujours aisée, il faut réussir à obtenir l'adhésion et la compréhension de l'ensemble du personnel pour actionner le changement.
• Les enjeux de qualité, d'hygiène, de sécurité et d’environnement comportent des conséquences qui peuvent parfois être lourdes à porter.

Le Consultant QHSE doit parfaitement connaître les conditions de travail des salariés de l’entreprise dans laquelle il travaille ainsi que les éventuels risques qu’ils encourent. Possédant de sérieuses compétences techniques, scientifiques et juridiques, il doit se montrer convaincant pour sensibiliser le personnel à la prévention des risques tout en étant pédagogue. Il fait preuve d’initiative en organisant des réunions avec le responsable de l’entreprise et sollicite des groupes de travail sur la réduction des risques. L’objectif est d’améliorer l’environnement de travail dangereux ou pénible. Dans certaines situations d’urgence, il doit faire preuve d’organisation, de rigueur, de sang-froid mais aussi d’autorité. Par ailleurs, un diplôme de secourisme en entreprise est bien souvent requis pour occuper ce poste.

Le salaire moyen d’un consultant QHSE est d’environ 3 500 à 4 000 euros bruts par mois. Cela correspond à un salaire brut annuel de 42 000 à 48 000 euros, pour un peu plus de 1 500 euros nets mensuels. Cette profession peut être exercée en tant que salarié ou en tant qu’indépendant.

Au début de sa carrière, le consultant QHSE pourra percevoir un salaire compris entre 2 000 et 2 500 euros bruts par mois. Il pourra donc atteindre une rémunération nette mensuelle de 1 500 à 2 000 euros avant impôts, dès la signature de son premier contrat. Les marges de négociation restent assez étroites pour ce type d’attribution, en tant que profil junior. Pour un profil senior de consultant QHSE, il sera possible de prétendre à une rémunération de plus de 5 000 euros bruts par mois. Le salarié percevra alors un salaire net mensuel de plus de 3 900 euros, pour une rémunération brute annuelle de plus de 60 000 euros. Sur 35 heures, le professionnel gagnera alors un taux horaire de plus de 32 euros bruts.

Le consultant QHSE recruté en tant que salarié peut prétendre à certains avantages. Son salaire peut être versé sur 13 ou 14 mois. L’entreprise peut également proposer certaines primes variables, à associer à son salaire fixe. Il pourra s'agir de prime sur objectif, de prime d’intéressement ou encore de prime de participation. L’État ne propose pas de grille salariale pour cette profession. L’employeur pour choisir la rémunération de ses salariés, en fonction de leurs compétences et de leur mission.

Le consultant QHSE répond souvent aux membres de la direction, même en étant consultant : directeur général, directeur QHSE, directeur qualité ou encore directeur logistique… selon la composition hiérarchique des entreprises. Ses horaires de travail sont souvent réguliers, au bureau et/ou chez son client. Selon les entreprises, le télétravail peut occuper une part importante des jours de la semaine. La formation continue et la veille occupent une part importante de l'emploi : le consultant Qualité Hygiène Sécurité et Environnement doit continuellement mettre à jour ses connaissances en termes de réglementations et de normes, mais aussi connaître les tendances du secteur afin d'avoir une vision long-terme et avant-gardiste.

Le consultant QHSE peut quitter l’environnement du conseil pour intégrer directement une société et évoluer vers des postes de responsable d’environnement hygiène sécurité ou d’encadrement au sein de la production dans un service recherche-développement. Il peut ainsi devenir Directeur QHSE, responsable méthode et industrialisation, responsable de laboratoire d'analyses R&D, responsable qualité… Il peut aussi envisager créer sa propre agence de consulting QHSE. Dans ce cas, son quotidien professionnel sera en partie transformé, puisqu'il devra gérer, planifier et recruter une équipe, décrocher des missions et les affecter à ses employés selon les compétences et affinités de chacun, et enfin assurer le développement de son agence.

Dans le secteur privé, le Consultant QHSE peut travailler dans le service hygiène et sécurité d’entreprises industrielles, dans les secteurs de l’agroalimentaire, de la métallurgie, de la pétrochimie, de la pharmacie, du nucléaire ou au sein de sociétés de conseil. Cependant, il peut également exercer dans le secteur public comme les hôpitaux ou l’inspection du travail. Les débouchés sont vastes car les secteurs de la santé, de la sécurité des employés et des organismes de contrôle sont très porteurs d’emplois.