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Chercheur en en Biogéochimie des Sols H/F CNRS
- Aix-en-Provence - 13
- CDD
- Bac +5
- Service public des collectivités territoriales
Détail du poste
Dans le contexte actuel du changement climatique et de la sécurité alimentaire, le principal défi pour les systèmes agricoles intensifs consiste à faire passer les sols agricoles d'un appauvrissement continu en carbone (C) à une trajectoire de séquestration du C. Deux leviers peuvent être utilisés pour inverser cette tendance en matière de stockage du C : augmenter les apports directs de C dans les sols et favoriser la stabilisation de la matière organique (MO) dans les sols. Le défi consiste donc à développer des systèmes de culture capables de combiner ces leviers tout en maintenant une production économiquement attractive.
Le projet RhizoSeqC est soutenu par le programme français FairCarbon. Il aborde la question de la séquestration du carbone en combinant des plantes sélectionnées pour augmenter la rhizodéposition de carbone et des apports de phases minérales stabilisatrices. Le projet est organisé en 5 lots de travail. Il explore l'hypothèse selon laquelle le continuum plante (WP1), communauté bactérienne (WP2), association organominérale du sol (WP3) peut, tout en répondant aux exigences agronomiques (WP4), être optimisé pour augmenter la séquestration du carbone dans le sol (WP5). L'espèce végétale sélectionnée présentant un intérêt agricole est le sorgho, qui a été choisi pour son rôle dans la sécurité alimentaire mondiale (plus de 300 millions de personnes dans les régions tropicales semi-arides dépendent quotidiennement du sorgho) et ses propriétés d'adaptation au stress hydrique.
Le poste de post-doctorant H/F proposé fait partie du WP3, qui se concentre sur le devenir et la stabilisation du carbone rhizodéposé par les interactions organominérales du sol. L'application d'amendements minéraux comme méthode durable sur le plan environnemental et économique pour augmenter la matière organique du sol sera explorée. Des techniques d'imagerie in situ de pointe seront utilisées pour suivre et quantifier le devenir du carbone rhizodéposé.
Activités
Parmi les processus qui contribuent à la rhizodéposition, une quantité importante d'acides organiques de faible poids moléculaire est injectée dans la rhizosphère, ce qui peut avoir un impact significatif sur les conditions physico-chimiques du sol rhizosphérique. Ces conditions contrôlent les mécanismes sous-jacents à la formation ou à la destruction des associations organo-minérales (adsorption, coprécipitation, complexation). Une approche expérimentale innovante d'imagerie permettant de surveiller ces conditions physico-chimiques et leur impact sera testée. La culture du sorgho dans des rhizoboxes avec et sans amendements argileux sera réalisée. Les gradients physico-chimiques (pH, Eh) seront déterminés spatialement dans la rhizosphère pendant la croissance des plantes. Sur les mêmes zones, une cartographie chimique en 2D sera réalisée à l'aide d'un appareil de spectroscopie de pointe (microXRF AttoMap ).
o Une imagerie corrélative entre les cartes chimiques (C, N, Si, Al, Fe, P, Mn, K) et physicochimiques (pH, Eh) sera réalisée. Cette approche unique permettra de déterminer : (i) l'emplacement précis des zones d'apport de rhizodépositions dans les systèmes racinaires, (ii) les conditions physicochimiques et chimiques spécifiques qui contrôlent ces zones, et (iii) le rôle des phases minérales dans la formation de la gaine racinaire. Les résultats globaux devraient permettre de mieux comprendre les mécanismes fins qui régissent la dynamique du carbone et sa séquestration dans les sols.
Compétences
Doctorat en biogéochimie, géosciences, sciences du sol, écologie ou domaines connexes
Forte motivation pour développer des projets de recherche innovants
Bonne connaissance des processus contrôlant la dynamique biogéochimique dans les sols
Bonne expérience des approches expérimentales de la culture des plantes dans des environnements contrôlés
Expérience des approches géochimiques (isotopiques et/ou spectroscopiques)
Bonne maîtrise de l'anglais (écrit et parlé). La maîtrise du français n'est pas obligatoire
Capacité à travailler en équipe indispensable
Contexte de travail
Le CEREGE (Centre de Recherche et d'Enseignement de Géosciences de l'Environnement ) est situé au Technopôle de l'Environnement Arbois-Méditerranée à Aix-en-Provence.
Le laboratoire compte environ 100 enseignants-chercheurs, 50 ingénieurs, techniciens et personnels administratifs, et 100 personnels non permanents dont 60 doctorants H/F.
Le CEREGE est structuré en 4 équipes et plusieurs plateformes analytiques et techniques, favorisant une forte interdisciplinarité par des approches théoriques, méthodologiques et technologiques.
Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.
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Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.
Hellowork a estimé le salaire pour cette offre
Cette estimation de salaire pour le poste de Chercheur en en Biogéochimie des Sols H/F à Aix-en-Provence est calculée grâce à des offres similaires et aux données de l’INSEE.
Cette fourchette est variable selon expérience.
Salaire brut min
38 500 € / an 3 208 € / mois 21,15 € / heureSalaire brut estimé
45 800 € / an 3 817 € / mois 25,16 € / heureSalaire brut max
53 500 € / an 4 458 € / mois 29,39 € / heureCette information vous semble-t-elle utile ?
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Publiée le 17/10/2025 - Réf : UMR7330-CELPIN-012 Nombre de Postes
Chercheur en en Biogéochimie des Sols H/F
- Aix-en-Provence - 13
- CDD
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