Recrutement Assistant·e Ingénieur·e en Bilogie H/F CNRS

Détail du poste

L'assistant-e ingénieur-e assurera principalement le suivi des souris (bien-être animal, génotypage), ainsi que la mise en oeuvre des procédures d'expérimentation animale (injections/prélèvements, gavages, anesthésie, irradiation, euthanasie). Il/elle participera à l'isolation et à la purification de cellules à partir de prélèvements biologiques de souris (moelle osseuse, rate, ganglions, sang, etc.), ainsi qu'à la caractérisation de ces cellules par diverses méthodes (immunomarquage, cytométrie en flux (FACS), biochimie, extraction d'ARN, PCR, etc.). Il/elle pourra être sollicité(e) par l'équipe pour participer à d'autres projets en cours.
Activités
- Mise en oeuvre des expériences et suivi quotidien des animaux ;
- Prélèvement et analyse des échantillons ;
- Participer au suivi de l'entretien du matériel et des équipements ;
- Participer aux autres projets de l'équipe ;
- Rédiger des rapports d'expériences et des protocoles, et transmettre les connaissances acquises dans le cadre de sa mission.
Compétences
Compétences requises :
- Habilitation à l'expérimentation animale à jour obligatoire (niveau 2/opérateur) ;
- Expérience en biologie cellulaire ;
- Techniques de base en biochimie et biologie moléculaire.
Compétences appréciées :
- Bonne autonomie ;
- Aimer le travail d'équipe ;
- Rigoureux, vigilant et veiller au respect des règles d'hygiène et de sécurité ;
- Connaissance de base en cytométrie de flux ;
- Compréhension de l'anglais lu (B1).
Contexte de travail

Le.a candidat.e sera impliqué.e dans un projet collaboratif visant à étudier les processus de mutagenèse induisant des signatures spécifiques dans les cancers. En effet, tous les cancers sont causés par des mutations somatiques; cependant, la compréhension des processus biologiques générant ces mutations est limitée. Le profil génomique d'une tumeur porte les stigmates des processus mutagènes qui ont été opérationnels. Certaines signatures sont associées à l'âge du patient ou encore à des anomalies dans la machinerie de réparation de l'ADN. Une importante proportion de mutations somatiques sont connues pour être liées à des expositions aux cancérogènes, comme par exemple la fumée de tabac dans les cancers du poumon ou la lumière ultraviolette dans les cancers de la peau. Le projet consiste à utiliser des modèles animaux afin d'identifier la signature mutationnelle induite par l'exposition à plusieurs agents génotoxiques. L'équipe d'accueil « cellule B et stabilité du génome» est actuellement composée de 2 personnels permanents (1 chercheur, 1 ingénieure d'étude), 1 doctorante, une stagiaire M2 et accueille régulièrement des stagiaires DUT, BTS, L3 et M1.
Contraintes et risques

RAS