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Panorama des conventions Commerces de gros
Convention collective Commerces de gros

Mis à jour le 30 juillet 2025

Convention collective
Commerces de gros - IDCC 573

Cette page présente un résumé des dispositions générales de la convention collective Commerces de gros.
Le contenu est conçu à partir des conventions collectives des Éditions Tissot.

Qu'est ce que la convention collective Commerces de gros ?

Vous travaillez dans la vente en grande quantité ? Plusieurs règles encadrent votre quotidien, pour garantir équilibre et sécurité, que vous soyez salarié ou employeur. Ce texte, conçu spécialement pour ce secteur, sert de repère pour tout ce qui touche à l’organisation du travail, des horaires aux congés. Il s’agit d’un guide précieux, pensé pour répondre aux besoins particuliers de celles et ceux qui font vivre la distribution en gros. Vous y trouverez des informations concrètes, loin du jargon, pour mieux comprendre vos droits et obligations sans se perdre dans les détails.

Métiers concernés par cette convention

Voici une liste, non exhaustive, de métiers pouvant dépendre de la convention collective Commerces de gros :

  • Représentant commercial en B2B
  • Responsable des achats
  • Magasinier cariste
  • Chef de produit dans le secteur du gros
  • Employé polyvalent en entrepôt
  • Chargé de la logistique
  • Vendeur spécialisé pour les professionnels
  • Préparateur de commandes
  • Assistant administratif en négoce
  • Chauffeur-livreur pour le commerce interentreprises

Entreprises tenues d'appliquer la CCN Commerces de gros

Voyons ensemble quelles sociétés sont concernées par la convention collective des commerces de gros. Cette convention s’applique à de nombreuses entreprises, selon leur secteur d’activité et leur code APE (ou NAF). On découvre juste en dessous les différentes catégories, les codes administratifs correspondants et une brève description pour mieux s’y retrouver.

Catégorie d’activitéCode APEDescription de l’activité
Commerce de gros alimentaire4631ZCommerce de gros de fruits et légumes
4632ACommerce de gros de viandes de boucherie
4632BCommerce de gros de produits à base de viande
4633ZCommerce de gros de produits laitiers, œufs, huiles et matières grasses comestibles
4634ZCommerce de gros de boissons
4635ZCommerce de gros de produits à base de tabac
4636ZCommerce de gros de sucre, chocolat et confiserie
4637ZCommerce de gros de café, thé, cacao et épices
4638ACommerce de gros de poissons, crustacés et mollusques
4638BCommerce de gros alimentaire spécialisé divers
4639ACommerce de gros de produits surgelés
4639BCommerce de gros alimentaire non spécialisé
Commerce de gros non alimentaire4641ZCommerce de gros de textiles
4642ZCommerce de gros d’habillement et de chaussures
4643ZCommerce de gros d’appareils électroménagers
4644ZCommerce de gros de vaisselle, verrerie et produits d’entretien
4645ZCommerce de gros de parfumerie et de produits de beauté
4646ZCommerce de gros de produits pharmaceutiques
4647ZCommerce de gros de meubles, de tapis et d’appareils d’éclairage
4648ZCommerce de gros d’articles d’horlogerie et de bijouterie
4649ZCommerce de gros d’autres biens domestiques
Commerce de gros divers4661ZCommerce de gros de matériel agricole
4662ZCommerce de gros de machines-outils
4663ZCommerce de gros de machines pour l’extraction, la construction et le génie civil
4664ZCommerce de gros de matériel électrique
4665ZCommerce de gros de mobilier de bureau
4666ZCommerce de gros d’autres machines et équipements de bureau
4669ACommerce de gros (commerce interentreprises) de déchets et débris
4669BCommerce de gros (commerce interentreprises) divers
Commerce de gros de matières premières4671ZCommerce de gros de combustibles et de produits annexes
4672ZCommerce de gros de minerais et métaux
4673ACommerce de gros de bois et de matériaux de construction
4673BCommerce de gros d’appareils sanitaires et de produits de décoration
4674ACommerce de gros de produits chimiques
4674BCommerce de gros de produits pharmaceutiques non destinés à la vente au détail
4675ZCommerce de gros de produits chimiques industriels
4676ZCommerce de gros d’autres produits intermédiaires
4677ZCommerce de gros de déchets et débris métalliques
Commerce de gros agricole4621ZCommerce de gros de céréales, de semences, d’aliments pour le bétail
4622ZCommerce de gros de fleurs et de plantes
4623ZCommerce de gros d’animaux vivants
4624ZCommerce de gros de cuirs, peaux et fournitures pour la maroquinerie

bon à savoir

cette convention est l’une des plus larges en France. Elle couvre des entreprises très différentes mais qui partagent un même cœur d’activité : la vente entre pros.

Contrat de travail

Période d’essai

Quand vous débutez dans le secteur des commerces de gros, la découverte commence souvent par une période d’essai. Sa durée varie selon le poste que vous occupez. Vous trouverez juste ici un petit tableau pour voir tout ça plus clair :

Secteur produits surgelés, congelés et glaces
CatégorieDuréeRenouvellementDurée totale
Ouvriers et employés2 mois2 mois4 mois
ETAM3 mois3 mois6 mois
Cadres4 mois4 mois8 mois
Personnel de livraison et de vente des secteurs du commerce de gros des fruits et légumes, produits laitiers, oeufs, volaille et gibier et des produits surgelés et glaces
CatégorieDuréeRenouvellementDurée totale
Personnel de vente2 mois1 mois3 mois
Personnel de livraison2 mois2 mois
Autres secteurs
CatégorieDuréeRenouvellementDurée totale
Ouvriers et employés2 mois2 mois
ETAM3 mois3 mois
Cadres4 mois4 mois

Régimes applicables

Pour votre contrat, différentes règles peuvent s’appliquer, selon votre catégorie professionnelle et le type d’emploi (CDI, CDD, etc). Par exemple, certaines dispositions prévoient des avantages particuliers pour les agents de maîtrise ou les cadres, notamment concernant la rémunération, la prévoyance ou les heures supplémentaires.

On note aussi que selon le régime choisi, la durée de travail ou certains droits sociaux peuvent varier.

Mobilité

Dans ce domaine, la mobilité n’est pas juste une formalité. L’entreprise peut vous proposer de changer de lieu de travail. Ça peut dépendre de votre contrat ou d’un accord spécifique. Mais pas d’inquiétude, des règles existent pour encadrer ces changements, protéger l’équilibre pro/perso et faciliter la transition.

Selon le niveau de poste, l’acceptation ou le refus d’une mutation n’entraîne pas les mêmes conséquences. Rien n’est laissé au hasard, même quand il s’agit de bouger !

Temps de travail

Durée

La journée de travail ne dépasse pas 10 heures. Elle peut monter à 12 heures, mais seulement jusqu’à 10 fois par an. La semaine reste calée sur 35 heures en principe. Une modulation est possible selon les commandes ou les saisons.

  • Temps quotidien : max 10 h (12 h, 10 fois/an)
  • Temps hebdo : 35 h en règle générale
  • Modulation : pic d’activité = jours en plus parfois

 

Aménagements

La répartition des plages de travail se veut souple. Cela permet d’ajuster les horaires en fonction des pics d’activité ou des besoins particuliers. Certains employeurs choisissent d’étaler la charge sur toute l’année, alors que d’autres préfèrent suivre un rythme plus traditionnel.

Jours

Le rythme de travail s’adapte souvent en fonction de la saison ou des besoins. La convention prévoit aussi des dispositifs pour organiser le repos hebdomadaire et les congés.

bon à savoir

Prendre les jours de repos à certaines périodes de l’année peut parfois être encouragé pour lisser l’activité.

Heures supplémentaires

Si le volume d’activité explose, il arrive de devoir prolonger sa journée au-delà du contrat habituel. Ces heures en plus ont des règles précises :

  • Majorations spécifiques selon le nombre d’heures effectuées
  • Plafond à ne pas dépasser pour éviter la surcharge
  • Possibilité de récupérer, parfois sous forme de repos compensateur

 

Régimes spécifiques

Certains métiers du commerce de gros voient leurs horaires adaptés à la réalité du terrain. Selon que vous soyez cadre, non-cadre ou travailleur de nuit, vos modalités diffèrent. De même, des dispositifs particuliers peuvent exister pour ceux qui travaillent le samedi ou sur des plages horaires étendues.

 

Rémunération et avantages

Impossible de nier que la question de la rémunération préoccupe tous les salariés et employeurs du secteur du commerce de gros. Dès l’embauche, les modalités sont posées : grilles, évolutions, compléments… tout est prévu dans la convention collective. Ainsi, il existe un cadre clair pour chaque métier et qualification, ce qui laisse peu de place à la surprise.

Salaire

Pour chaque branche ou spécialité, des niveaux sont définis. Chacun correspond à un minimum légal à respecter selon votre qualification et ancienneté. L’échelle précise permet à chacun de savoir où il se situe dans l’entreprise.

NIVEAUECHELONCOEFFICIENTSALAIRE au 1er mars 2024 (€)SALAIRE au 1er janvier 2025 (€)
I11,0061 788,481 817,10
I21,0061 799,211 828,00
I31,0061 810,011 838,97
II11,0061 820,871 850,00
II21,0061 831,791 861,10
II31,0061 842,781 872,27
III11,0061 853,841 883,50
III21,0061 864,961 894,80
III31,0061 876,151 906,17
IV11,0061 887,411 917,61
IV21,0061 898,741 929,12
IV31,0061 910,131 940,69
V11,03751 917,991 948,67
V21,03751 989,912 021,75
V31,03752 064,532 097,56
VI11,03752 141,952 176,22
VI21,03752 222,282 257,83
VI322 305,612 342,50
Minima annuels
VII11,0529 491,8929 963,76
VII21,0530 966,4831 461,94
VII31,157332 514,8033 035,04
VIII11,137 629,3838 231,45
VIII21,141 392,3242 054,60
VIII31,145 531,5546 260,06
IX11,150 084,7150 886,07
IX21,1555 093,1855 974,67
X11,263 357,1664 370,87
X21,276 028,5977 245,05

Un coup d’œil à ce tableau et vous vous repérez vite dans les minimas. Les différences entre employés, agents de maîtrise et cadres sont marquées, mais tout le monde bénéficie de valeurs plancher revues régulièrement.

 

Primes et indemnités

Les avantages ne se limitent pas au salaire de base. On peut toucher diverses primes en lien souvent avec l’ancienneté ou une situation particulière, comme un travail exceptionnel ou un service rendu. Petit aperçu de ce que l’on retrouve régulièrement :

 

CatégorieTypeMontant / Modalités
Ancienneté / garantieSecteur non alimentaire : Garantie d’ancienneté12 mois de salaire conventionnel x (1 + taux) avec :
+ 5 % dès 4 ans,
+ 9 % dès 8 ans,
+ 13 % dès 12 ans,
+ 17 % dès 16 ans
Secteur alimentaire : Garantie annuelle de rémunération12 mois de salaire conventionnel x 1,02 (après 1 an d’ancienneté)
FroidMajoration pour travail en chambre froide+ 4 % du salaire conventionnel de niveau I échelon 1 (surgelés/congelés/glaces)
DimancheTravail habituel+ 10 % du taux horaire (15 % pour secteur surgelés)
Travail exceptionnel+ 100 % du taux horaire + jour de repos compensateur (max. 3 dimanches/an)
Jours fériésTravail habituel+ 10 % du taux horaire
Travail exceptionnel+ 100 % du taux horaire ou repos compensateur
Indemnité de licenciement

(cas général)

Selon ancienneté1/12 du salaire brut annuel ou 1/3 des 3 derniers mois, puis :
– jusqu’à 10 ans : 1/5 de mois par année
– au-delà : 1/5 de mois + 2/15 de mois par an supplémentaire

 

Un bonus sur la fiche de paie, ça fait toujours plaisir, et ici, différents profils peuvent y prétendre, selon leur mission et leur expérience.

 

Évolutions

Dans le commerce de gros, l’évolution salariale est pensée pour suivre le rythme de chacun. Des dispositifs existent pour favoriser les promotions et revalorisations, qu’il s’agisse de progression de carrière ou de reconnaissance de compétences supplémentaires.

Congés et absences

Des jours pour souffler, des instants à soi, et quelques particularités bien pensées, voilà à quoi ressemble la gestion des congés et absences dans ce secteur. La façon dont sont posées les vacances, les jours d’absence ou encore les récupérations horaires a été pensée pour s’adapter à la réalité des métiers du commerce de gros.

Congés payés

Chaque année, vous bénéficiez normalement d’une période pour déconnecter : cinq semaines sont prévues. Celles-ci sont accordées selon un calendrier fixé en concertation avec l’employeur, pour privilégier les envies de chacun tout en assurant la continuité de l’activité. À noter : certaines périodes peuvent être imposées selon les besoins de l’entreprise.

 

Congés spécifiques

Des situations particulières (naissance, mariage, décès…) ouvrent droit à des parenthèses supplémentaires, prévues en toute transparence.

Motif de l’absenceDurée du congé
Mariage du salarié4 jours
Mariage d’un enfant2 jours
Décès du conjoint, du Pacsé, du concubin notoire ou d’un enfant3 jours
Décès du père ou de la mère2 jours
Décès de beaux-parents2 jours
Décès d’un frère, d’une sœur, d’un beau-frère, d’une belle-sœur ou d’un grand-parent1 jour
Communion solennelle d’un enfant du salarié1 jour
Appel de préparation à la défense nationale1 jour
Déménagement (pour changement de domicile)1 jour
Naissance ou adoption d’un enfant3 jours
Congés supplémentaires d’ancienneté applicables uniquement au secteur du négoce en fournitures dentaires :
Ancienneté = 15 ans+1 jour ouvré
Ancienneté = 20 ans+2 jours ouvrés
Ancienneté = 25 ans+3 jours ouvrés

Petite astuce à glisser dans un coin de votre tête : ces autorisations d’absence sont cumulables avec les congés classiques, sous certaines conditions.

 

Absences

Impossible d’échapper à un imprévu ? Les absences peuvent être justifiées par différents motifs, comme un arrêt maladie ou un accident. Il faut alors penser à prévenir dans les délais fixés, pour éviter tout désagrément au niveau de la rémunération.

  • Pensez à bien transmettre vos justificatifs pour garantir le maintien de certains droits.
  • Des règles spécifiques encadrent le retour lorsque l’absence a été longue.

Conditions de travail et sécurité

Dans ce secteur, les conditions de travail prennent une place centrale, notamment en ce qui concerne la sécurité et l’hygiène. Chaque personne dans l’équipe bénéficie d’une attention particulière, que ce soit au niveau de la prévention des risques, de la propreté des espaces ou des différentes protections mises à disposition selon le poste occupé. Des aménagements sont aussi pensés pour garantir le confort et éviter au maximum toute mauvaise surprise durant les journées chargées :

  • équipements adaptés aux tâches à effectuer,
  • espaces prévus pour les pauses,
  • mesures de prévention sur le lieu de travail.

La santé de toutes et tous reste une priorité. Cela passe aussi par le droit d’alerter si une situation paraît risquée. Les droits de chaque collaborateur en matière de sécurité s’expriment au quotidien, dans les gestes simples comme dans le fonctionnement collectif.

Maladie et prévoyance

Tomber malade ou faire face à un accident, c’est rarement prévu au programme. Mais rassurez-vous, il existe des solutions pour ne pas être laissé de côté pendant ces périodes délicates. En cas d’arrêt, l’employeur a des démarches à respecter et, de votre côté, quelques formalités s’imposent aussi assez rapidement pour que tout se passe bien. Concrètement, le bon réflexe : envoyer le certificat médical sous 48 heures pour déclencher la prise en charge. Grâce à la complémentaire santé obligatoire, la fameuse mutuelle d’entreprise, vos frais médicaux sont compensés dans la limite des garanties prévues. Petit point côté indemnisation : un arrêt lié au travail (maladie ou accident pro) n’ouvre pas tout à fait les mêmes droits qu’un incident survenu en dehors du bureau. Votre maintien de revenus dépend de plusieurs critères, comme l’ancienneté, la durée de l’absence, et les éventuelles carences appliquées.

Catégorie professionnelleAnciennetéMaladie (hors accident/trajet)
Ouvriers & employés (niveaux I–IV)= 1 an• 1re période : 30 jours à 90 %
• 2e période : 30 jours à 2/3
? +10 j +10 j tous les 5 ans (max 90 j + 90 j)
Techniciens & agents de maîtrise (niveaux V–VI)1–3 ans30 jours à 90 % + 30 jours à 2/3
3–4 ans2 mois à 100 %
5–9 ans2,5 mois à 100 %
10–19 ans3 mois à 100 %
= 20 ans4 mois à 100 %
Cadres (niveaux VII–X)1–3 ans (2 ans si cadre)30 jours à 90 % + 30 jours à 2/3
> 3 ans – = 4 ans3 mois à 100 %
5–9 ans4 mois à 100 %
= 10 ans5 mois à 100 %

Fin de contrat

Quand arrive la fin d’une aventure professionnelle, plusieurs questions se posent forcément, parfois avec un brin d’appréhension. C’est souvent LE moment où l’on se demande ce qu’il va se passer, combien de temps on va rester, ou encore à quoi s’attendre côté indemnités.

Rupture du contrat

Type de ruptureSpécificités selon le motif
LicenciementProcédure encadrée et préavis variable selon l’ancienneté et la catégorie.
DémissionDépart volontaire avec respect d’un certain délai.
Départ à la retraiteDémarche à communiquer à l’employeur, droits différents selon l’initiative.

 

Préavis de licenciement

Voici à quoi ressemble le préavis, selon son parcours dans l’entreprise :

  • L’ancienneté compte : plus elle est longue, plus le délai s’allonge.
  • Selon la catégorie professionnelle (employé, agent de maîtrise, cadre), la durée varie. À bien regarder pour éviter les surprises.
Type de salariésDélai de préavis de licenciement (en mois) dans la convention collective du commerce de gros
Employés et ouvriers1 mois de préavis si moins de 2 ans d’ancienneté ; 2 mois de préavis si plus de 2 ans d’ancienneté
Agents de maîtrise, techniciens et assimilés2 mois de préavis
Cadres3 mois de préavis

bon à savoir

Le préavis peut parfois être raccourci ou même supprimé en accord avec l’employeur.

 

Indemnités de licenciement

Côté compensation, certains montants sont prévus lorsqu’il faut se dire au revoir :

  • Le calcul dépend de la durée d’activité dans la société.
  • La formule change aussi selon le statut (par exemple, les cadres bénéficient souvent d’un montant supérieur).
  • Attention à ne pas confondre prime de départ et solde de tout compte.

 

Retraite

Prendre sa retraite mérite anticipation. Il suffit de prévenir suffisamment tôt, parfois trois ou quatre mois à l’avance. Les conditions ne sont pas identiques si la démarche vient de l’employé ou de l’entreprise. Bon à savoir : partir à la retraite ouvre généralement droit à une indemnité spéciale, qui varie selon le temps passé dans la société.

Démission

Un projet, une envie de changement ? Il est tout à fait possible de quitter sa société. La règle : respecter un délai de préavis, qui est le même que celui fixé en cas de licenciement. Un accord peut le diminuer, voire l’annuler.

Clauses spécifiques

Certains métiers du secteur bénéficient de protections ou conditions particulières à la fin de leur contrat, parfois même des clauses de non-concurrence ou des modalités d’accompagnement. Pour chaque catégorie professionnelle, quelques subtilités peuvent s’appliquer : salarié, agent de maîtrise, cadre… chacun a ses petites règles lors de la rupture.

 

Avantages sociaux

  • Compte épargne temps
    Un petit coup de pouce pour mettre des heures de côté et s’offrir plus tard du temps libre ou un bonus financier, selon les envies du moment.
  • Réductions spécifiques
    Certaines entreprises du secteur réservent à leurs collaborateurs des avantages commerciaux, comme des prix préférentiels sur des produits ou services.
  • Participation aux frais
    En général, une aide existe pour soutenir les dépenses liées aux déplacements domicile-travail ou même pour améliorer le quotidien au bureau.
  • Prestations sociales
    Des petits plus avec, par exemple, un soutien en cas de coup dur ou de bonne nouvelle, histoire de se sentir accompagné à chaque étape.

Classification des emplois de la CCN Commerces de gros

Dans le secteur du commerce de gros, la classification des emplois aide à s’y retrouver parmi toutes les tâches et les responsabilités que l’on peut croiser. Chaque poste est structuré par catégorie, ce qui permet de mieux comprendre où l’on se situe dans l’entreprise et comment progresser. Un système conçu pour reconnaître l’expérience de chacun, et pour accompagner l’évolution professionnelle. Les métiers de ce domaine s’organisent autour de plusieurs familles.

CatégorieNiveauEmplois
Employé et technicienNiveau IExécution, en application de consignes précises, de tâches simples ne demandant aucune formation spécifique.
Niveau IIPratique encadrée d’un savoir-faire acquis par l’expérience ou une formation professionnelle de base.
Niveau IIIMise en œuvre d’un savoir-faire impliquant maîtrise des procédures et prise d’initiative pour s’adapter aux situations courantes de l’emploi exercé.
Niveau IVMise en œuvre de techniques et de méthodes et prise d’initiative avec l’autonomie nécessaire à la réalisation d’un objectif spécifique à l’emploi.
TechnicienNiveau VExercice d’une fonction spécifique comportant réalisation de travaux très qualifiés, organisation et relations avec les autres services.
Technicien supérieur et Agent de maîtriseNiveau VIExercice de fonctions analogues à celles du niveau V comportant une technicité de niveau supérieur.
CadreNiveau VIIPremier poste de cadre. Débutant diplômé de l’enseignement supérieur long n’ayant pas ou peu d’expérience professionnelle.
Niveau VIIIEngage partiellement dans le cadre d’une délégation limitée et dans son domaine d’activité. Gère sous le contrôle correspondant à cette délégation soit une activité bien identifiée soit une spécialisation professionnelle précise, soit d’un ensemble d’activités diversifiées dont il assure la coordination et la liaison avec les autres fonctions.
Niveau IXEngage l’entreprise dans le cadre de la large délégation, attachée à son domaine d’activité. Informe la direction de ses réalisations par rapport aux objectifs, en justifie les écarts et propose les décisions correctives.
Niveau XDirige par délégation ou participe à la direction de l’entreprise. Coordonne l’activité de plusieurs responsables qui disposent d’une large délégation entre lesquels il est amené à faire des arbitrages en fonction de la politique générale de l’entreprise dont il assume l’application.

Questions fréquentes
sur la convention collective Commerces de gros

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