Sismologue

Le sismologue (code ROME : F1105, études géologiques) est un spécialiste des mouvements de la Terre. Il recherche ceux d'origine naturelle (tremblements de terre) ou artificielle (liés à l'activité humaine). Il est également appelé ingénieur sismique ou technicien en géophysique. Son quotidien est fait d'études de propagation des ondes. Ce métier se situe à l'intersection de plusieurs sciences : géologie, physique, mathématiques et informatique. Son travail permet de prévenir les risques sismiques, mais aussi d'accompagner des projets de construction. À l'aide d'instruments techniques, il collecte des données qui lui permettent d'analyser les mouvements internes de la Terre. C'est un travail de recherche et d'ingénierie qui convient parfaitement aux passionnés de sciences et de la Terre. Il revêt également une utilité publique pour protéger les populations de tout risque sismique en France ou à l'étranger.

Pour devenir sismologue, il est exigé de posséder un diplôme de niveau bac +5 minimum. Le master en géophysique, ou celui en sciences de la Terre ou géologie, parait incontournable pour exercer ce métier scientifique. Les écoles d'ingénieurs spécialisées dans l'environnement ou l'énergie peuvent aussi mener à cette profession. Le doctorat est souvent exigé pour la recherche ou un poste à haute responsabilité. Des formations complémentaires en traitement de données, par exemple, sont aussi appréciées.

Le parcours pour devenir sismologue commence généralement par un bac général à dominante scientifique. Il faut par la suite suivre une licence en sciences de la Terre (ou en géologie) pour ensuite intégrer un master spécialisé en géophysique ou en sciences de l'environnement. Certaines écoles d'ingénieurs proposent également des cursus de formation en lien avec la sismologie. Les futurs sismologues peuvent aussi intégrer des cursus universitaires à l'international, cela est très valorisé dans ce métier.
Pour se diriger vers la recherche scientifique ou l'enseignement supérieur, la poursuite d'un doctorat en géophysique ou en géologie sismique est souvent exigée. De nombreuses formations incluent des stages sur le terrain ou en laboratoire, ce qui permet à l'étudiant d'être en immersion professionnelle et d'avoir un pied dans l'analyse des données sismiques.
Voici quelques diplômes pour devenir sismologue :

• Licence en géologie.
• Master Sciences de la Terre et des Planètes, Environnement (STPE).
• Doctorat en sismologie.

Le sismologue analyse les données sismiques pour comprendre les mouvements internes de la Terre. Pour cela, il installe et surveille des capteurs, puis réalise des études sur l’impact environnemental. Il peut aussi participer à des projets de recherche dans les domaines de l'énergie ou de la prévention des risques naturels. Le sismologue travaille régulièrement avec des ingénieurs et des géologues, il collabore aussi avec des techniciens. Sa mission ? Interpréter les signaux enregistrés. Il peut également être amené à rédiger des rapports scientifiques et à participer à des conférences sur les risques sismiques.

• C'est un métier en lien direct avec la recherche scientifique. Le sismologue contribue à faire avancer les connaissances sur les profondeurs de la Terre.
• Le travail du sismologue a un fort impact sur le domaine social et environnemental. Ses travaux permettent de protéger des vies humaines en anticipant des risques sismiques.
• C'est un des métiers qui s'exerce aussi bien sur le terrain que derrière un bureau et un ordinateur.

• Les horaires sont parfois irréguliers. En cas de crise sismique, l'intervention est urgente, peu importe le moment. Le sismologue est donc susceptible de travailler de jour comme de nuit, la semaine et les week-ends.
• C'est une profession astreinte à la pression. Le sismologue doit ainsi savoir gérer les moments de stress et d'urgence qui peuvent à terme générer de l'épuisement.

Un bon sismologue sait faire preuve de rigueur scientifique et de curiosité intellectuelle. Il possède un esprit d'analyse, maîtrise les outils de modélisation, mais aussi de géophysique, ainsi que les logiciels de traitement de données sismiques. Pour exercer ce métier, il faut avoir suivi une formation de qualité en sciences de la Terre. C'est indispensable, tout comme posséder des compétences en mathématiques et informatique. Le sismologue doit aussi être capable de travailler en équipe et de rédiger des rapports clairs. Certaines qualités sont innées, d'autres s'acquièrent grâce aux formations et à l'expérience sur le terrain.

Le salaire moyen d'un sismologue en début de carrière se situe autour de 2 300 € net par mois. Avec de l'expérience, il peut largement évoluer. Le salaire moyen d'un sismologue va varier selon différents facteurs : son niveau d'études, son statut (technicien, ingénieur, chercheur) et l'entreprise qui l'emploie.
En France, un sismologue débutant perçoit en moyenne 1 900 à 2 300 € nets mensuels, soit un salaire brut compris entre 2 400 et 3 000 €. Le salaire médian se situe autour de 2 800 € brut. En fin de carrière, notamment pour les profils chercheurs ou enseignants-chercheurs, la rémunération peut dépasser les 4 000 € brut mensuel. À cela s'ajoutent des primes spécifiques liées aux projets de recherche ou à la mobilité.
Dans le secteur privé ou à l'international, les grilles salariales peuvent être encore plus intéressantes. Certains postes dans l'énergie ou la construction proposent un taux horaire plus élevé, variant selon l'expérience et le lieu d'emploi. À noter que les postes avec astreinte, ou ceux où l'on demande une forte réactivité, bénéficient parfois de primes spéciales qui font progresser la rémunération du sismologue. La rémunération peut également inclure des parts variables comme les indemnités de déplacement, les frais de terrain… Le salaire net d'un sismologue peut fortement évoluer selon son environnement professionnel et les missions qui lui sont confiées. Ce sont autant de facteurs qui vont permettre de déterminer le salaire mensuel ou annuel d'un sismologue.

Le sismologue est un scientifique qui partage son temps entre le terrain, le laboratoire et son bureau. Il travaille au sein d'équipes souvent multidisciplinaires qui sont composées d'ingénieurs, de géologues, de techniciens. Il peut être directement rattaché à des universités ou des instituts de recherche pour ses travaux. Les horaires sont souvent classiques sur les fiches de poste, mais attention, ils varient selon les besoins du projet ou en cas de crise. Dans cette situation, les horaires du sismologue seront de plus grande amplitude. Ce métier exige donc une grande disponibilité et une bonne gestion du stress. Ce scientifique est aussi amené à se déplacer en France et à l'étranger.

Après plusieurs années d'exercice, un sismologue peut décider d'évoluer vers des postes à responsabilités comme celui de chef de projet en géophysique. Il a aussi la possibilité de devenir coordinateur de recherche. Cet expert en gestion des risques naturels peut également choisir de se spécialiser comme ingénieur des sols ou dans la modélisation environnementale. Certains sismologues s'orientent vers l'enseignement supérieur ou la recherche académique, ils deviennent alors enseignants-chercheurs. Enfin, certains choisissent de travailler à l'international, pour des ONG par exemple.

Les sismologues sont recherchés et recrutés par plusieurs types d’organismes (privés ou publics, en France ou à l'étranger) :

• Les instituts de recherche (comme l'INSU ou le CNRS).
• Les universités.
• Les observatoires sismologiques.
• Les entreprises du secteur de l'énergie, du BTP…
• Les organisations internationales.
• Les bureaux d'études privés.
• Les agences gouvernementales.

Le sismologue débutant pourra rencontrer un peu plus de difficultés pour obtenir son premier poste, car il existe peu d'emplois pour ce type de métiers et que les fiches de poste sont exigeantes. Mais une fois qu'il aura acquis une expérience professionnelle, son profil sera très recherché par l'ensemble des entreprises en quête de sismologues expérimentés.