Puéricultrice / Puériculteur

La puéricultrice (code ROME J1507) est une infirmière diplômée d'État dédiée spécialement aux nouveau-nés et à la petite enfance. Elle assure une mission de soins aux bébés, de prévention et de protection des enfants. Elle intervient surtout en milieu hospitalier. En maternité, en lien avec le pédiatre et la sage-femme, elle veille au bon déroulement des examens postnataux, compose le régime alimentaire et seconde la maman dans la toilette du tout-petit. Sa fonction consiste à prodiguer de précieux conseils aux parents notamment concernant l'allaitement et l'éducation.

À l'hôpital, elle est responsable des soins aux enfants malades, et garantit un suivi en cas de séjour prolongé. Dans les PMI (protection maternelle et infantile) ou les crèches, elle aura un rôle préventif sur les dangers liés à la petite enfance. Dans ce cadre, des déplacements et des permanences seront assurés auprès des familles. Dans l'exercice de son métier, la puéricultrice s’entourera d'une équipe soignante composée de médecins, de sage-femmes et d'auxiliaires de puériculture.

Diplôme d'État de puéricultrice (après un diplôme d'État d'infirmière ou un diplôme d'État de sage-femme).

La formation est exigeante et longue pour pouvoir exercer ce métier. En effet, le diplôme d'État de puériculture s'obtient obligatoirement après un diplôme d'État d'infirmière (95 % des candidats) ou de sage-femme (5%). Pour préparer le diplôme d'État d'infirmière, il faut suivre un cursus de formation en 3 ans (reconnu bac+3). L’admission en IFSI, Institut de formation en soins infirmiers s’effectue sur dossier via Parcoursup après le bac. La formation pour obtenir le diplôme d'État de sage-femme se déroule en 4 ans après une première année d’accès aux études de santé (LAS) ou du Parcours d'accès spécifique santé (PASS) validée.

Une fois l'un de ces deux diplômes d'État en poche, il faut passer un concours d'admission dans une école de puériculture. La formation dure ensuite 12 mois, dispensée dans une trentaine d’écoles agréées par le ministère de la Santé.

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• Organiser la prise en charge d’enfants de 0 à 15 ans selon les impératifs médicaux ou les orientations de la structure (halte-garderie, crèche).
• Recueillir les informations sur l’environnement de vie et l’état de santé de l’enfant.
• Accompagner chaque enfant dans l’apprentissage des gestes de la vie quotidienne et des règles de vie en collectivité.
• Réaliser des actions d’éducation à la santé auprès des parents ou de professionnels de la petite enfance.
• Collaborer avec l’ensemble des intervenants à la réalisation d’un objectif commun autour du développement de l’enfant et de la parentalité.
• Surveiller l’évolution de l’enfant, repérer des modifications de l’état de santé ou des situations à risque et informer les parents, l’équipe soignante ou les services sociaux.
• Participer à des réunions d'équipe pluridisciplinaire, etc.

• Contribuer au bien-être et au développement de chaque enfant est une satisfaction quotidienne.
• Les relations humaines sont au cœur du métier. Faire un métier où l'on se sent utile est gratifiant.
• Accompagner les adultes dans leur parentalité est aussi appréciable.

• Le métier n'est pas de tout repos, les déplacements dans les familles et les gardes successives peuvent à la longue peser sur la forme physique.
• Il est parfois difficile d'accorder tout le temps nécessaire à chaque enfant ou chaque famille quand le planning est chargé.
• La puéricultrice peut être confrontée à la mort d'enfants.

• L'humanisme, la bienveillance et l'altruisme sont des qualités essentielles à mobiliser par une puéricultrice.
• Elle doit posséder un excellent sens de l'écoute, son rôle principal étant de sécuriser et de réconforter.
• Les enfants sont pleins d'énergie et souvent insouciants : il faut donc être très vigilant, ce qui implique d'avoir un sens des responsabilités et une résistance au stress.

Le métier de puéricultrice ou de puériculteur peut permettre de gagner un salaire moyen d’environ 2 000 à 2 500 euros bruts par mois. Le salarié perçoit alors un salaire compris entre 1 600 et 2 000 euros nets mensuels. Avec son taux horaire brut de plus de 15 euros, il percevra une rémunération brute annuelle supérieure à 24 000 euros.

Lorsqu’il débute sa carrière, le puériculteur, qui pourra également être une puéricultrice, peut prétendre à un salaire compris entre 1 900 et 2 100 euros bruts par mois. Cela correspond à un salaire net mensuel compris entre 1 520 et 1 700 euros. Il sera ainsi possible de disposer de plus de 22 000 euros bruts sur 12 mois, dès la première prise de fonction. Une puéricultrice ou un puériculteur senior peut gagner un salaire supérieur à 3 500 euros bruts par mois. Le salarié percevra ainsi une rémunération nette mensuelle de plus de 2 700 euros, pour un taux horaire net de près de 18 euros. Pour bénéficier de ce niveau de salaire, il faut souvent justifier de plusieurs années d’expérience.

Les établissements privés offrent par ailleurs des salaires souvent plus attractifs que dans le secteur public. En fonction de la structure qui l’emploie, le puériculteur pourra bénéficier de certains avantages. Son contrat de travail peut par exemple prévoir le versement du salaire sur 13 ou 14 mois. Certaines grandes structures privées proposent également des primes d’intéressement ou de participation, bien que cela reste assez marginal.

Toutes les structures et services hospitalier autour de la petite enfance sont à la recherche de puéricultrices. Elles évoluent dans des MPI, des crèches, des haltes-garderies… La journée type d'une puéricultrice varie en fonction de son lieu d'exercice. Dans un centre PMI (protection maternelle et infantile), sa mission est tournée vers des actions de prévention ou d'information. Dans une maternité, sa journée est dédiée aux soins des tout-petits. Dans une crèche, cette professionnelle de la petite enfance va coordonner les actions menées par l'ensemble de l'équipe. Le choix de la structure se fait en fonction des opportunités et des aspirations de ces professionnels au service du développement de l'enfant.

A noter : si les crèches couvrent une amplitude horaire allant de 7 h à 20 h maximum, les PMI ont des horaires plus classique (8 h/18 h). Dans les services hospitaliers, il existe des astreintes de nuit et le week-end. C'est un élément à prendre en compte dans la recherche d'emploi.

La puéricultrice peut entrevoir des perspectives d'évolution intéressantes. Elle peut être responsable de la coordination des actions en faveur de la petite enfance au sein d'un centre social et d'un hôpital.

Après 4 ans d'expérience professionnelle dans le milieu hospitalier, elle peut devenir chef de service, en passant un diplôme de cadre de santé.

Après 5 ans d'activité dans une structure dédiée à la petite enfance, elle peut postuler à des emplois de directeur ou directrice d'établissement, notamment d'une crèche ou d'une pouponnière.

50 % des puéricultrices sont recrutés par les hôpitaux. Les maternités sont également les principaux employeurs. Enfin, les crèches, les pouponnières, les haltes-garderies et les PMI font également appel aux diplômées d'État.