Conseillère / Conseiller environnement

Le conseiller environnement (code ROME A1301) est une personne qui accompagne les techniciens et les entreprises vers des méthodes de travail plus durables. Il pourra notamment accompagner des acteurs de l’industrie, pour une transformation de leur processus de travail. Il aura parfois pour mission de permettre d’épouser les normes les plus exigeantes en matière le développement durable. Cette personne désignée sous le terme de « responsable environnement », également connue sous le nom de responsable du développement durable, détient des responsabilités étroitement liées à la promotion et à la mise en œuvre de pratiques favorables à un développement durable. Il est à noter qu’il existe des formations spécialisées destinées à préparer les individus à exercer cette profession.

Les parcours académiques menant à la profession de conseiller environnement comprennent de nombreux diplômes. En effet, dès l’obtention du baccalauréat, il est possible de s’engager dans un cursus de 5 ans visant l’acquisition d’un master ou d’un diplôme d’ingénieur spécialisé dans les domaines de l’environnement, des agro sciences, entre autres. Ce cheminement peut éventuellement être enrichi par l’obtention d’un mastère spécialisé en éco-conseil, d’une durée d’un an.

Voici une liste exhaustive des diplômes associés à cette voie professionnelle :

Niveau bac +5 :

• Master en agrosciences, environnement, territoires, paysage, forêt.
• Master en géographie, aménagement, environnement et développement.
• Master en gestion de l’environnement.
• Master en risques et environnement.
• Master en sciences de la Terre et des planètes, environnement.
• Master en sciences et technologie de l’agriculture, de l’alimentation et de l’environnement.
• Master en sciences pour l’environnement.

Niveau bac +6 :

• Mastère spécialisé Éco-conseiller à l’INSA Strasbourg.
• Mastère spécialisé Efficacité énergétique et environnementale à l’école d’ingénieurs CESI.
• Mastère spécialisé Ingénierie et gestion de l’environnement à Mines Paris.
• Mastère spécialisé Management de la qualité, de la sécurité et de l’environnement à l’école d’ingénieurs CESI.
• Mastère spécialisé Manager de l’environnement et de l’éco-efficacité énergétique à l’INSA Lyon.

En général, l’obtention d’un diplôme de niveau bac + 5 est souvent indispensable pour accéder au métier de conseiller environnement. Il est fréquent de suivre un programme de master spécialisé axé sur le conseil et l’écologie, bien que des diplômes d’ingénieur spécialisés dans ces domaines soient également disponibles. La plupart du temps, une expérience professionnelle préalable est requise avant de pouvoir candidater à des postes de conseiller environnement. Pour les débutants, il est possible que des opportunités d’assistant soient offertes à la sortie de leurs études. Cependant, les formations qualifiantes de courte durée sont rares dans ce secteur, ce qui peut nécessiter une reprise d’études plus approfondie, notamment dans le cadre d’une reconversion professionnelle.

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Les différentes missions du conseiller environnement peuvent être les suivantes :

• Aider les collectivités et les entreprises à réussir leur transition écologique.
• Proposer une analyse pertinente de l’impact environnemental d’une activité.
• Informer et conseiller pour progresser en matière d’écologie.
• Aider les organismes à atteindre les exigences des normes écologiques.
• Diriger les projets visant à réduire l’impact environnemental d’une activité.

• Engagement pour la cause écologique : le métier offre une opportunité valorisante de contribuer activement à la préservation de l’environnement et au développement durable.
• Diversité des secteurs d’intervention : les entreprises sollicitant les services des conseillers environnementaux proviennent de divers horizons.
• Polyvalence des missions : en tant que conseiller environnement, les missions peuvent être diversifiées, allant de la gestion des impacts environnementaux à la mise en place de pratiques durables.
• Impact tangible : les actions et recommandations des conseillers environnementaux peuvent avoir un impact réel sur les pratiques des entreprises, contribuant ainsi à des changements positifs sur le plan environnemental.

• Difficulté à se faire entendre dans certains secteurs : il peut être ardu pour les conseillers environnementaux de faire valoir leurs recommandations, particulièrement dans des industries où les enjeux écologiques ne sont pas toujours prioritaires.
• Pression professionnelle élevée : le rôle du conseiller environnement implique souvent de lourdes responsabilités et une pression considérable pour élaborer des solutions efficaces face aux défis environnementaux rencontrés par les entreprises.
• Salaire parfois en décalage avec la responsabilité : malgré les responsabilités importantes du poste, le salaire des conseillers environnementaux ne correspond pas toujours à l’ampleur de leurs tâches, ce qui peut constituer une source de frustration professionnelle.

Pour devenir conseiller ou conseillère en environnement, une solide culture générale en environnement est nécessaire, accompagnée de compétences techniques et scientifiques essentielles pour analyser des sites et mener des études de conservation. Au-delà des expertises techniques, des qualités humaines sont cruciales, notamment la capacité d’adaptation, la communication et la diplomatie. La disponibilité et la mobilité sont aussi des atouts pour acquérir une connaissance approfondie du terrain et tisser des liens locaux. L’autonomie et la curiosité sont essentielles pour analyser et synthétiser des informations complexes, ajuster les approches en fonction des nouvelles techniques et des réglementations. Enfin, la gestion simultanée de plusieurs projets nécessite une organisation et une efficacité remarquables.

Le salaire moyen d’un conseiller environnement oscille généralement entre 2 000 et 2 500 € bruts mensuels, se traduisant par une rémunération nette mensuelle variant de 1 500 à 1 950 €, avec un taux horaire compris entre 13 et 17 € bruts. En début de carrière, ces professionnels bénéficient souvent d’un salaire dépassant les 1 800 € bruts par mois, totalisant plus de 21 000 € bruts annuels, ce qui équivaut à une rétribution nette de plus de 1 400 €. Il est important de noter que des facteurs tels que la complexité des missions ou la qualité de la formation peuvent influencer ces niveaux de rémunération. Pour un conseiller environnement expérimenté, le salaire peut dépasser les 3 000 € bruts par mois, pouvant être complété par des primes variables liées aux objectifs. En optant pour une carrière indépendante, un conseiller environnement a la possibilité de fixer ses propres tarifs.

Le conseiller en environnement trouve son emploi auprès d’une diversité d’employeurs, qu’ils soient publics ou privés. Traditionnellement recruté par les collectivités territoriales, les cabinets d’études, et des entités spécialisées, ce professionnel voit ses opportunités d’emploi s’étendre avec l’importance grandissante accordée à la protection de l’environnement. Désormais, les chambres de commerce et d’industrie, les chambres d’agriculture, et les entreprises sollicitent également ses compétences.
Quant à son environnement de travail, le conseiller en environnement peut jongler entre son bureau et le terrain, selon les projets qu’il supervise. Cette variation d’environnement implique des interactions avec divers acteurs tels que des élus locaux, des chefs d’entreprise et des représentants associatifs. Cela signifie aussi des déplacements sur les sites concrets des projets, exposant parfois le professionnel à des nuisances comme le bruit, la poussière, les odeurs, ainsi qu’à des conditions climatiques variables. De plus, son travail peut impliquer la manipulation de produits chimiques, nécessitant le strict respect des consignes de sécurité et une maîtrise parfaite des équipements de protection individuelle.

Le conseiller en environnement a la possibilité d’évoluer vers un rôle de chef de projet. Dans cette position, il sera chargé de la gestion de projets de grande envergure, impliquant la coordination d’équipes pour atteindre un objectif commun. Au-delà de ses fonctions de conseil, le professionnel assumera une mission opérationnelle substantielle. Il est important de noter que le conseiller environnement peut également opter pour l’indépendance en se lançant en tant que consultant. Dans ce cas, il offrira ses services de manière autonome, ayant la liberté de déterminer ses propres tarifs.

Le conseiller environnement peut travailler au développement des objectifs d’une entreprise. La plupart du temps, celles qui pourront s'offrir les conseils de ce professionnel à plein-temps sont des grandes structures. Il sera aussi possible de travailler en tant que fonctionnaire. Les collectivités ou encore l’État peuvent choisir de miser sur les compétences de ce conseiller pour progresser. La Chambre du Commerce de l’Industrie ou encore d’autres organismes publics peuvent ainsi avoir besoin de telles compétences.