Astronome

L'astronome (code ROME K2402) que l'on retrouve parfois sous les appellations de chercheur en astronomie, d'astrophysicien, planétologue ou astrochimiste, est un scientifique spécialisé en astronomie, dont le champ d'études porte sur les corps célestes. Son métier consiste à observer et analyser les diverses étoiles, comètes, galaxies, planètes et exoplanètes. Concrètement, l'astronome recueille des données, grâce aux télescopes et satellites, puis les interprète. Sa recherche vise à tenter de comprendre différents aspects de l'univers, tels que son origine, son évolution, sa structure.
Ce spécialiste en sciences de l'univers élabore des modèles théoriques et mathématiques, pour expliquer par exemple la formation des astres. Il publie ses résultats dans des articles de revues de sciences et participe à des colloques de sciences, ou à des missions pédagogiques. L'astronome fait partie de ces métiers passion qui mêle sciences, technologies et univers, où il faut avoir d'excellentes compétences en physique, chimie, mathématiques, ainsi qu'une bonne santé !

Pour faire le métier d'astronome, il faut un diplôme de master. Celui-ci peut relever de la physique, ou de l'astronomie, mais dans tous les cas, il faudra poursuivre la formation et faire de la recherche pour passer son doctorat. Pour ensuite devenir chercheur. Il s'agit d'un métier plutôt compétitif, les seuls diplômes ne suffisent pas. Il faut compléter la formation par des publications dans des revues, et avoir une expérience en recherche bien établie.

Pour exercer le métier d'astronome, il faut savoir que le chemin est long et sélectif. Armez-vous de patience, car 11 années de formation peuvent être nécessaires !
Après un bac, vous pouvez opter pour la formation universitaire, ou pour une grande école. Si votre choix porte sur l'université, vous préparerez un master parmi ceux-ci :

• Master de recherche en physique-chimie
• Master de mathématiques
• Master de physique théorique
• Master de recherche en physique
• Masters de recherche : astrophysique, planétologie, physique et chimie de la Terre et des planètes, plasmas et planètes
• Masters professionnels : astronomie, astrophysique, astrophysique et ingénierie spatiale, planètes et environnement…

Ensuite, il faudra s'inscrire en doctorat dans un laboratoire de recherche dont la spécialité porte sur l'astronomie bien sûr, ou dans un observatoire.
Si vous passez par une grande école d'ingénieurs, il vous faudra aussi préparer un doctorat pour faire de la recherche. Ce qui vous permettra de choisir une spécialité comme la physique stellaire, la planétologie, la cosmologie…

L'astronome observe, collecte et rassemble des données dans des sites réputés pour la qualité du ciel, comme les montagnes et les déserts, grâce aux télescopes et satellites. Puis il effectue des analyses, et interprète ces données. Il doit concevoir des modèles physiques ou mathématiques afin d'expliquer certains aspects des astres (par exemple la formation des galaxies), et vérifie ses hypothèses.
Il y a aussi l'aspect publication des travaux dans des revues scientifiques, et participation à des conférences. L'astronome peut aussi collaborer à l'amélioration d'instruments et de technologies d'observation. Certains d'entre eux enseignent à l'université ou auprès du grand public.

• Utilisation de technologies avancées : l'astronome se sert d'instruments de mesure très pointus pour effectuer ses mesures et ses observations, le télescope étant le plus connu.
• Un métier stimulant : le quotidien d'un astronome est intellectuellement passionnant, avec son lot de surprises, d'avancées, de découvertes…
• Un métier international : ces scientifiques dont l'astronomie est la spécialité, travaillent avec des institutions du monde entier, ce qui débouche sur des échanges et projets enrichissants.

• Une formation longue : le parcours pour devenir astronome est long, et sélectif. Il faudra au minimum le diplôme du doctorat, mais probablement aussi un post-doctorat.
• Concurrence : les postes sont peu nombreux, d'où la nécessité de se démarquer en faisant des stages en laboratoires, ou en développant des compétences connexes (programmation : Python, C++, etc.).
• Une profession relativement solitaire : malgré les projets en équipe, le métier d'astronome compte une grande part de solitude, lors des longues heures d'analyse ou de rédaction.

Pour devenir astronome, il faut posséder de solides compétences scientifiques. La curiosité, la rigueur, la capacité d'analyse, la patience, l'organisation… sont autant de qualités nécessaires au métier d'astronome ! Bien sûr, il faut être excellent en mathématiques et en physique, et maîtriser les outils informatiques, ainsi que des langages de programmation. Aimer travailler en équipe est aussi un plus. L'astronome doit se montrer persévérant car la recherche se déroule sur le long terme. Une bonne santé générale vous aidera sur le terrain. Enfin, être bilingue anglais sera quasiment nécessaire pour communiquer sur vos projets ou rédiger les publications internationales.

Il faut savoir que le secteur de l'astronomie est difficile en France : peu de postes et une forte concurrence sont à prendre en compte.
Un astronome débutant perçoit en moyenne un salaire net mensuel qui se situe dans la fourchette de 1 900 euros à 2 300 euros. Cela varie en fonction du lieu et du statut. L'expérience fera évoluer ce salaire, jusqu'à 4 000 euros nets mensuels, ou même davantage.
En France, le salaire moyen d'un astronome tourne donc aux alentours de 2 700 euros nets mensuels. Le salaire médian avoisine les 2 500 euros nets mensuels.
Si l'on parle à l'année, sachez que le salaire brut annuel (pour un astronome en tout début de carrière, c'est-à-dire en thèse ou en post-doctorat) évolue entre 25 000 euros et 30 000 euros. Cela est susceptible d'augmenter encore suivant les années d'expérience qui viennent s'ajouter aux potentielles responsabilités de l'astronome, que ce soit à l'université ou dans des établissements publics.
En effet, dans la fonction publique (CNRS, CNES, Observatoires…), la grille salariale est liée au corps des métiers (ingénieur ou chargé, ou directeur de recherche). Le taux horaire est difficile à estimer car le métier est largement autonome et la charge de travail est supérieure à 35 heures/semaine.
Certains astronomes parviennent à bénéficier de primes ou de variables, en fonction de leurs missions et résultats.

L'astronome travaille majoritairement dans une université, ou dans un observatoire, ou encore au CNRS (Centre national de la recherche scientifique). Suivant les caractéristiques de son poste, il se consacre entièrement à la recherche, ou il doit remplir certaines tâches de service (assurer des cours, gestion de base de données)…
Il évolue dans un environnement calme, idéal pour l'analyse, la modélisation et la rédaction. Il rencontre d'autres scientifiques : chercheur, ingénieur, étudiant, technicien. Ses horaires sont variables et flexibles, car il peut passer des nuits d'observation. L'astronome peut se rendre dans des lieux reculés, en montagne, pour atteindre les observatoires. Il est amené à voyager régulièrement.

Après quelques années d'expérience, l'astronome peut évoluer, suivant sa situation personnelle.
Par exemple, il peut aspirer à devenir chercheur senior, voire directeur de recherche. Dans ce cas, il encadrera des équipes de recherche et des projets de grande envergure.
Il peut mêler recherche et transmission des connaissances, en postulant à un poste d'enseignant chercheur à l'université. Certains d'entre eux apprécient la vulgarisation scientifique et rejoignent des institutions (musées) ou organismes publics.
Il est encore possible d'envisager le domaine des technologies spatiales, ou de l'intelligence artificielle… L'évolution dépend en outre des publications, et des responsabilités dans les divers projets de recherche.

Parmi les entreprises ayant besoin d'astronomes, on trouve bien sûr les organismes publics de recherche scientifique comme le CNRS, le CNES, le CEA, l'Observatoire de Paris ou l'INSU. Des organismes privés spécialisés dans des domaines tels que l'informatique, l'électronique, l'aéronautique, l'aérospatial, la physique, etc. recherchent également des astronomes.
En tant qu'enseignants-chercheurs, ils sont recrutés par les grandes écoles et les universités.
À l'échelle internationale, ils peuvent, non sans concurrence, rejoindre des agences spatiales (l'ESA ou la NASA). Dans tous les cas, la concurrence est forte, et le nombre de postes de chercheurs permanents est bas.