Vice-Recteur - Vice-Rectrice Université Française en Arménie Ufar H/F

Ministère de l'Europe et des affaires étrangères

Il/elle aura pour mission de renforcer la présence française à l'UFAR, de créer des synergies entre les établissements d'enseignement français, l'Université agraire d'État arménien (ANAU) et l'UFAR et de développer la recherche.

Principales tâches et résultats attendus :

- Pilotage de la relation entre l'université agraire d'État arménien et les établissements d'enseignement supérieur français dans le cadre de la relocalisation de l'UFAR.
- Pilotage des relations internationales de l'UFAR
- Développement des partenariats entre l'UFAR et le secteur des entreprises en France et dans les pays francophones.
- Participation à la levée de fonds et renforcement des liens avec la diaspora.

Description du projet ou contexte:

L'Université Française en Arménie (UFAR), forte de plus de 2000 étudiants aujourd'hui, manque cruellement d'une présence française en son sein. Depuis 2019, date de la suppression du poste de Secrétaire général, seul le recteur incarne cette présence, ce qui apparait très insuffisant comme l'a relevé le collège des experts français (Hcéres) et arméniens (ANQA) qui ont évalué l'université en octobre 2023. Par ailleurs, comparée à toutes les autres universités publiques et privées, l'UFAR est la seule université à n'avoir qu'un Vice-recteur.

Partant de ces deux constats : manque de présence française et gouvernance perfectible, l'Université a un besoin pressant d'un vice-recteur français. Il est à noter que pour les étudiants comme pour leurs parents, la présence française dans la gouvernance de l'établissement est un gage de transparence et de confiance dans un contexte de grande méfiance dans le pays longtemps gangréné par la corruption.

S'ajoute au renforcement de la gouvernance, l'appui à la relocalisation à l'horizon de 2025 de l'UFAR au sein de l'Université agraire d'État arménien (ANAU). Cette relocalisation s'accompagnera d'un accord de partenariat entre l'UFAR et l'ANAU qui comprend le développement de la langue française, l'accès aux étudiants aux cours dispensés par les deux institutions, le développement de passerelles entre les deux entités d'une part, le développement de la coopération dans le domaine de l'agriculture entre l'ANAU et des établissements français, d'autre part. Un renfort de la direction pour mener ces projets stratégiques parait indispensable.